
![]() Cette année, la Belgique présidera le groupe ONUSIDA avec le Portugal, le Luxembourg et les Pays-Bas au sein du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA, le conseil chargé de la gestion et de la gouvernance du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. Le CCP de l‘ONUSIDA définit les grandes politiques et priorités de l’ONUSIDA et décide de la planification et l’exécution du Programme commun de l’organisation. Les défis examinés au sein du Conseil consisteront entre-autres à déterminer comment maintenir l’appui international en faveur de la lutte contre le VIH, mais peuvent également inclure des discussions sur l’impact des politiques des grands pays donateurs sur la lutte contre le VIH/sida ; on n’a qu’à penser ici à l’effet négatif du rétablissement, par les États-Unis, de la politique de Mexico (la Règle du Bâillon mondial) sur la fourniture de services intégrés en matière de SDSR et de VIH dans les pays du Sud.
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, les “Parlementaires pour l’Agenda 2030” – le groupe parlementaire pluripartite belge engagé à œuvrer à la réalisation de l‘Agenda pour le développement durable – témoignent et expliquent pourquoi ils portent le ruban rouge. Le ruban rouge est le symbole de la solidarité envers les personnes vivant avec le VIH. Des parlementaires issus de tous les partis politiques ont exprimé leur soutien en faveur de la poursuite de la lutte mondiale contre le VIH. Ils ont adressé au public des messages personnels expliquant pourquoi le VIH devrait être la préoccupation de tous. Les “Parlementaires pour l’Agenda 2030” ont aussi rallié leurs pairs ainsi que les ministres à la cause, les parant de rubans juste avant le début des débats en séance plénière au parlement. L’aide fédérale au développement en faveur de la santé et de la santé reproductive a augmenté, passant de 141 millions € en 2015 à 146 millions € en 2016. Les moyens alloués restent, cela dit, bien inférieurs au niveau de 2014. Cette année-là, 164 millions € avaient encore été consacrés à ces secteurs. Les dépenses totales de la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) ont augmenté de 11,8 % en 2016. Proportionnellement, le gouvernement fédéral investit donc moins de moyens dans l’aide au développement en faveur de la santé et de la santé reproductive. La part relative affectée à ces secteurs a diminué de 14 % en 2015 à 12,7 % en 2016. Sensoa explique ces résultats dans une analyse de l’aide au développement fédérale allouée à la santé et à la santé reproductive.
|
Archives
June 2019
Catégories
All
|