
Dans certains pays, non seulement le personnel des soins de santé est affecté différemment, mais le financement de la contraception et des soins en matière d’avortement est détourné au profit de la lutte contre le covid-19. L’épidémie de VIH nous apprend toutefois que le financement nécessaire pour ce type d’épidémie ne peut se faire au détriment de services existants, de sorte que la continuité des soins soit garantie et que la santé et les autres droits ne soient pas mis en péril.
Marie Stopes International estime que la raréfaction des services de santé reproductive peut générer pas moins de 3 millions de grossesses non planifiées, 2,7 millions d’avortements risqués et 11 000 décès liés à la grossesse.