
Pour la première fois, la Commission de la condition de la femme (CSW) a adopté des conclusions concertées sur le thème de l'innovation et du changement technologique, et de l'éducation à l'ère numérique pour parvenir à l'égalité des genres et à l'autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles.
Les SDSR et la technologie
Après des négociations difficiles, un consensus a été atteint et des conclusions concertées fortes ont été adoptées, avec des références importantes à la santé sexuelle et reproductive (SSR), aux services de soins de santé, à la santé sexuelle et reproductive et aux droits reproductifs.
La CSW a reconnu le rôle important de la santé numérique, y compris des technologies de la santé numérique, pour garantir l'accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment en matière de planning familial, d'information et d'éducation. Elle a également reconnu la nécessité de veiller à ce que ces technologies et outils soient développés en consultation avec les femmes et, le cas échéant, les filles. Ces technologies devraient être fondées sur des données scientifiques et factuelles, tout en protégeant les informations personnelles, et donner la priorité au consentement et à la prise de décision éclairée.
Les technologies numériques et les dernières innovations influencent déjà les SDSR et l'éducation, par exemple, en fournissant une éducation sexuelle, des informations en ligne et en utilisant la télémédecine et les applications pour fournir des conseils et des soins de santé sexuelle et reproductive aux personnes.
La CSW a reconnu le rôle important de la santé numérique, y compris des technologies de la santé numérique, pour garantir l'accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment en matière de planning familial, d'information et d'éducation. Elle a également reconnu la nécessité de veiller à ce que ces technologies et outils soient développés en consultation avec les femmes et, le cas échéant, les filles. Ces technologies devraient être fondées sur des données scientifiques et factuelles, tout en protégeant les informations personnelles, et donner la priorité au consentement et à la prise de décision éclairée.
Les technologies numériques et les dernières innovations influencent déjà les SDSR et l'éducation, par exemple, en fournissant une éducation sexuelle, des informations en ligne et en utilisant la télémédecine et les applications pour fournir des conseils et des soins de santé sexuelle et reproductive aux personnes.
La vulnérabilité des adolescents
La résolution traite de la discrimination et de la violence disproportionnées auxquelles les adolescents sont confrontés et qui se produisent par le biais de l'utilisation de la technologie ou sont amplifiées par celle-ci. Le texte accorde une attention particulière aux adolescentes enceintes, aux jeunes mères et aux mères célibataires et souligne l'importance de leur permettre de poursuivre et d'achever leur éducation et de leur fournir des cours de rattrapage et une instruction, y compris une instruction numérique.
Education sexuelle complète (ESC)
Le texte comprend un paragraphe autonome sur l'éducation sexuelle complète (ESC) dans les paragraphes de la résolution, une formulation qui a déjà été adoptée par la Commission. En dépit des tentatives de s'appuyer sur cette formulation et d'avancer sur les normes relatives à l'ECS, ces propositions ont finalement été abandonnées à une heure avancée en raison de l'incapacité de parvenir à un consensus sur le nouveau langage suggéré. Il est regrettable que les discussions sur l’ESC aient achoppé sur cet obstacle, car il s'agit d'un domaine qui a été bien documenté par les agences des Nations unies qui le considèrent comme une intervention préventive efficace et fondée sur des preuves pouvant améliorer la santé, le bien-être et la vie des jeunes, ainsi que prévenir l'incidence de la violence fondée sur le genre et des infections sexuellement transmissibles.
Violence sexiste facilitée par la technologie
Malgré l’absence d'accord sur l'adoption de l'expression « violence sexiste facilitée par la technologie », le texte contient de nombreuses références à la violence sexiste et reconnaît en particulier que les filles sont souvent plus exposées à diverses formes de discrimination et de violence sexiste et à des pratiques préjudiciables, notamment par l'utilisation de la technologie et des réseaux sociaux.
Source : https://www.ippf.org/media-center/commission-status-women-adopts-agreed-conclusions
Source : https://www.ippf.org/media-center/commission-status-women-adopts-agreed-conclusions