ANSER 2024 : Coup d’œil sur l’avenir des SDSR

​La conférence ANSER 2024 a rassemblé des universitaires, des décideurs politiques et des parties prenantes du domaine de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) afin d’évoquer tous les aspects des SDSR. Durant les deux premières journées de l’événement, des scientifiques et des organisations de la société civile se sont rassemblés pour aborder les défis auxquels les SDSR font face et partager leurs points de vue. Le dernier jour, des politiciens ont été invités à collaborer à une vision pour l’avenir.

Sensoa a eu l’opportunité d’accueillir un workshop sur la décolonisation. Les participants ont été invités à réfléchir au passé, au présent et à l’avenir de la solidarité internationale et à ses liens avec le passé colonial. Des orateurs de GAMS Belgique et de l’IPPF ont partagé l’approche différente que nous avons aujourd’hui des programmes en matière des SDSR. Nous avons ensuite lancé une discussion ouverte sur les défis auxquels nous ferons encore face.

Mais que deviendront toutes ces magnifiques idées partagées durant la conférence ANSER ? Sensoa a souhaité garder des traces de la créativité et des bonnes idées, de sorte qu’elle a demandé aux participants de noter leurs souhaits pour l’avenir. Un avenir dans lequel chacun a accès à des soins de santé sexuelle et reproductive et dans lequel les droits sexuels et reproductifs de chacun sont respectés.

Quel serait ce monde ?
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​Dans ce monde, les SDSR sont inclusifs pour tous. Les personnes LGBT+, les personnes porteuses du VIH, les personnes de toutes les couleurs et de toutes les origines socio-économiques font partie intégrante de la politique et sont naturellement intégrées dans des programmes de soins de santé universels.

​Les soins prénataux et postnataux garantissent la sécurité des femmes durant leur grossesse. Les femmes sont traitées avec respect, tant pendant l’accouchement qu’après celui-ci.

​La violence fondée sur le genre est prise au sérieux et l’autonomie corporelle de chacun est garantie. Cela inclut le libre accès à l’avortement, l’éradication des mutilations génitales féminines et un financement correct de maisons sécurisées.

​Les femmes ne sont plus discriminées. Elles ne doivent pas payer certains articles plus cher (suppression de la taxe rose). Elles ne doivent plus se préoccuper de la sécurité des médicaments, car ils sont également testés sur des femmes afin de garantir un usage sécurisé. Elles perçoivent un salaire égal pour un travail égal.

L’éducation sexuelle repose sur le plaisir et elle apprend aux élèves les notions de consentement et de sécurité.
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Les programmes de solidarité internationale sont exécutés par des communautés locales pour des communautés locales.

​Ensemble, faisons en sorte que ce futur devienne réalité et de supprimer les stigmatisations et les constructions sociales qui nous bloquent. Les hommes jouent eux aussi un rôle dans cette lutte, en tant qu’alliés.