1. Oser parler de la sexualité La sexualité est une donnée importante de la coopération internationale. La santé sexuelle concerne la prévention des risques de grossesse non planifiée, les comportements sexuels abusifs, les infections sexuellement transmissibles et le VIH ainsi que la mise en œuvre de l’accès à des soins de santé qualitatifs pour ceux qui y sont néanmoins confrontés. La santé sexuelle c’est aussi les aspects plaisants et agréables de la sexualité. Cela nécessite une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles. |
En votre qualité de ministre de la Coopération au développement, abordez le sujet des besoins en matière de santé sexuelle avec vos collègues ministres à l’étranger. Vous avez pour ce faire le plein et entier soutien du parlement (voir à ce sujet la résolution adoptée récemment). Dans les pays où le sujet est tabou ou suscite de la résistance, vous pouvez vous appuyer sur les organisations de la société civile qui abordent effectivement ces sujets et en faire un sujet de débat public. Soutenez les femmes, les jeunes, les personnes LGBTIQ+, les personnes vivant avec le VIH, etc. qui s’organisent et luttent en faveur de l’équité sociale et du droit à la santé et contribuez également à veiller à leur sécurité.
2. Assurez l’accès pour tous à des soins de santé abordables et qualitatifs
Des soins de santé abordables et qualitatifs, y compris des services de santé sexuelle et reproductive, signifient que ceux qui recherchent des soins ne les reportent ou ne les annulent pas parce qu’ils ne peuvent pas se les payer ou parce qu’ils craignent plus l’hôpital qu’ils ne lui font confiance. En résumé, cela signifie qu’il faut mettre fin aux pratiques des hôpitaux qui « retiennent » les mamans qui viennent d’accoucher et leur nouveau-né jusqu’à ce que leur famille puisse payer les frais d’hôpital.
En tant que ministre belge, vous pouvez plaider de façon crédible en faveur des avantages qu’offre un système de santé fort. Aidez les pays à consacrer une plus grande part des investissements de leurs budgets à la santé et au renforcement des systèmes de santé. Favorisez le développement d’assurances maladie qui font en sorte que les dépenses consacrées aux soins de santé ne plongent pas (plus encore) les populations dans la pauvreté. Contribuez à ce que les services de santé sexuelle et reproductive y soient intégrés.
3. Ne laissez personne de côté
La santé sexuelle est indissociablement liée à la promotion et à la protection des droits sexuels. Chacun doit pouvoir vivre des relations et sa sexualité sans contrainte, discrimination ni violence.
Concrètement, cela signifie que la Belgique doit accorder une attention particulière aux besoins et aux droits des jeunes, des filles et des femmes, mais aussi des groupes opprimés partout dans le monde par la stigmatisation et la discrimination. Ces groupes sont souvent opprimés par plusieurs formes d’exclusion et de discrimination, par exemple les personnes vivant avec le VIH, les migrants, les minorités ethniques et culturelles, les personnes LGBTIQ+, etc.
4. Ne pensez pas « nous sommes trop nombreux »
Décider librement d’avoir des enfants, combien et quand est un droit humain fondamental, pour chaque individu et chaque couple. Cela signifie que chacun doit disposer d’informations accessibles concernant les relations sexuelles en toute sécurité, l’utilisation de contraceptifs et les possibilités d’interrompre une grossesse. Cela signifie également que les femmes doivent pouvoir mener une grossesse et accoucher en toute sécurité et que les personnes qui souffrent d’infertilité doivent également pouvoir réaliser leur désir d’enfant.
Le nombre de naissances dans le monde diminue. Le fait que le nombre d’habitants de notre planète continue d’augmenter s’explique plus par le fait que les gens vivent plus vieux que par le nombre d’enfants conçus par les femmes. Les pays qui mènent une politique socialement équitable assistent dans un premier temps à une réduction de leur taux de pauvreté, puis également du nombre d’enfants par famille (et pas le contraire donc). Dans ces pays, les filles et les femmes ont plus de chances d’aller à l’école, de se marier plus tard et de faire des enfants plus tard, avec un risque réduit pour leur santé et celle de leurs nouveau-nés. Pour pouvoir parcourir ce trajet, les jeunes doivent disposer réellement d’informations et de services de santé sexuelle et reproductive tels que des contraceptifs.
5. Ancrez la santé sexuelle et les droits dans l’enseignement
Il ne suffit pas de proposer des soins de qualité si les individus ne sont pas suffisamment formés pour pouvoir trouver le chemin vers ces soins. C’est pourquoi il faut également discuter, avec vos collègues ministres, de la façon dont nous pouvons briser le tabou de la santé sexuelle et des droits dans l’enseignement. Chacun a le droit de disposer d’informations sur ces thèmes, de manière à pouvoir faire des choix informés sur les relations et la sexualité. Dans ce cadre, plaidez pour un programme étendu, qui fait en sorte que l’on puisse discuter des comportements sexuels abusifs, des grossesses non planifiées, de l’infertilité, des identités LGBT+ et des aspects agréables de la sexualité.
2. Assurez l’accès pour tous à des soins de santé abordables et qualitatifs
Des soins de santé abordables et qualitatifs, y compris des services de santé sexuelle et reproductive, signifient que ceux qui recherchent des soins ne les reportent ou ne les annulent pas parce qu’ils ne peuvent pas se les payer ou parce qu’ils craignent plus l’hôpital qu’ils ne lui font confiance. En résumé, cela signifie qu’il faut mettre fin aux pratiques des hôpitaux qui « retiennent » les mamans qui viennent d’accoucher et leur nouveau-né jusqu’à ce que leur famille puisse payer les frais d’hôpital.
En tant que ministre belge, vous pouvez plaider de façon crédible en faveur des avantages qu’offre un système de santé fort. Aidez les pays à consacrer une plus grande part des investissements de leurs budgets à la santé et au renforcement des systèmes de santé. Favorisez le développement d’assurances maladie qui font en sorte que les dépenses consacrées aux soins de santé ne plongent pas (plus encore) les populations dans la pauvreté. Contribuez à ce que les services de santé sexuelle et reproductive y soient intégrés.
3. Ne laissez personne de côté
La santé sexuelle est indissociablement liée à la promotion et à la protection des droits sexuels. Chacun doit pouvoir vivre des relations et sa sexualité sans contrainte, discrimination ni violence.
Concrètement, cela signifie que la Belgique doit accorder une attention particulière aux besoins et aux droits des jeunes, des filles et des femmes, mais aussi des groupes opprimés partout dans le monde par la stigmatisation et la discrimination. Ces groupes sont souvent opprimés par plusieurs formes d’exclusion et de discrimination, par exemple les personnes vivant avec le VIH, les migrants, les minorités ethniques et culturelles, les personnes LGBTIQ+, etc.
4. Ne pensez pas « nous sommes trop nombreux »
Décider librement d’avoir des enfants, combien et quand est un droit humain fondamental, pour chaque individu et chaque couple. Cela signifie que chacun doit disposer d’informations accessibles concernant les relations sexuelles en toute sécurité, l’utilisation de contraceptifs et les possibilités d’interrompre une grossesse. Cela signifie également que les femmes doivent pouvoir mener une grossesse et accoucher en toute sécurité et que les personnes qui souffrent d’infertilité doivent également pouvoir réaliser leur désir d’enfant.
Le nombre de naissances dans le monde diminue. Le fait que le nombre d’habitants de notre planète continue d’augmenter s’explique plus par le fait que les gens vivent plus vieux que par le nombre d’enfants conçus par les femmes. Les pays qui mènent une politique socialement équitable assistent dans un premier temps à une réduction de leur taux de pauvreté, puis également du nombre d’enfants par famille (et pas le contraire donc). Dans ces pays, les filles et les femmes ont plus de chances d’aller à l’école, de se marier plus tard et de faire des enfants plus tard, avec un risque réduit pour leur santé et celle de leurs nouveau-nés. Pour pouvoir parcourir ce trajet, les jeunes doivent disposer réellement d’informations et de services de santé sexuelle et reproductive tels que des contraceptifs.
5. Ancrez la santé sexuelle et les droits dans l’enseignement
Il ne suffit pas de proposer des soins de qualité si les individus ne sont pas suffisamment formés pour pouvoir trouver le chemin vers ces soins. C’est pourquoi il faut également discuter, avec vos collègues ministres, de la façon dont nous pouvons briser le tabou de la santé sexuelle et des droits dans l’enseignement. Chacun a le droit de disposer d’informations sur ces thèmes, de manière à pouvoir faire des choix informés sur les relations et la sexualité. Dans ce cadre, plaidez pour un programme étendu, qui fait en sorte que l’on puisse discuter des comportements sexuels abusifs, des grossesses non planifiées, de l’infertilité, des identités LGBT+ et des aspects agréables de la sexualité.