La vie sociale de tout un chacun est perturbée par l’épidémie de coronavirus. Toutefois, de nombreuses femmes sont à présent contraintes de travailler chez elles, souvent alors que les enfants sont eux aussi à la maison. Avant la crise, les statistiques montraient d’ores et déjà que de manière générale, les femmes prestent une plus grande part du travail domestique non rémunéré et assument une plus grande part des responsabilités dans les soins, notamment aux enfants, aux malades et aux personnes âgées. Étant donné la pression croissante exercée sur les hôpitaux et les services de santé, les femmes devront inévitablement répondre encore davantage aux besoins croissants de soins non rémunérés. Il suffit de penser au nettoyage, à la préparation des repas ou aux soins aux malades ou aux personnes handicapées.
Les femmes qui tombent elles-mêmes malades et doivent passer du temps à guérir dans un département hospitalier dans les pays à faible revenu sont en outre souvent dépendantes des membres de leur famille pour l’alimentation et les soins, ce qui rend les mesures d'isolement et de contrôle des infections difficiles et augmente les risques de propagation du COVID-19.
Non seulement l’équilibre entre travail et vie privée sera fortement perturbé par l’accroissement de la charge des responsabilités familiales, mais les experts craignent une recrudescence des violences domestiques et sexuelles. Des chiffres provisoires émanant de la province la plus touchée de Chine ont d’ores et déjà montré une progression de la violence domestique.
L’OMS a émis une factsheet sur le sujet : elle conseille aux femmes victimes de violence de prendre contact avec des membres de leur famille et des amis qui les soutiennent et qui pourront leur apporter une assistance pratique (par ex. nourriture, garde d’enfants) et les aider à gérer le stress. Elle conseille la création d’un plan de sécurité pour leur propre sécurité et celle de leurs enfants en cas d’augmentation de la violence. En Flandre, les victimes et les auteurs de violences peuvent contacter anonymement la ligne d’assistance téléphonique 1712 et d’autres hotlines telles que le service d’accueil téléphonique « tele-onthaal ».
Non seulement l’équilibre entre travail et vie privée sera fortement perturbé par l’accroissement de la charge des responsabilités familiales, mais les experts craignent une recrudescence des violences domestiques et sexuelles. Des chiffres provisoires émanant de la province la plus touchée de Chine ont d’ores et déjà montré une progression de la violence domestique.
L’OMS a émis une factsheet sur le sujet : elle conseille aux femmes victimes de violence de prendre contact avec des membres de leur famille et des amis qui les soutiennent et qui pourront leur apporter une assistance pratique (par ex. nourriture, garde d’enfants) et les aider à gérer le stress. Elle conseille la création d’un plan de sécurité pour leur propre sécurité et celle de leurs enfants en cas d’augmentation de la violence. En Flandre, les victimes et les auteurs de violences peuvent contacter anonymement la ligne d’assistance téléphonique 1712 et d’autres hotlines telles que le service d’accueil téléphonique « tele-onthaal ».