
La 66e session de la Commission de la condition de la femme s’est clôturée le 25 mars par un accord historique en matière de genre et de changement climatique. Le thème prioritaire était la réalisation de l'égalité des genres et avancement de toutes les femmes et de toutes les filles dans le contexte des politiques et programmes relatifs aux changements climatiques et à la réduction des risques environnementaux et des risques de catastrophes. C'était la première fois que la CCF abordait ce thème, ce qui revêtait une importance particulière dans la mesure où l'égalité des sexes et les matières favorables à l’égalité des sexes avaient été mises de côté lors des récentes négociations sur le changement climatique.
Reconnaissance de l’interdépendance
Si le processus de négociations fut ardu, des discussions constructives ont eu lieu et une volonté d’atteindre un compromis a été manifestée. Les paragraphes consacrés au climat furent les plus difficiles à négocier, car les États membres ne souhaitaient pas revenir sur l’accord de la COP dans le contexte de la CCF. En dépit de la difficulté du processus, le facilitateur (l’Afrique du Sud) est parvenu à un accord sur tous les paragraphes. Malgré la déception causée par l’occasion manquée de progresser dans des solutions transformatrices des relations entre les sexes et factuelles dans la crise climatique et de faire avancer la discussion sur le financement climatique, le résultat ne doit pas moins être considéré comme une avancée vers la reconnaissance des interdépendances entre genre et crise climatique. Qui plus est, pour la première fois dans l’histoire de la CCF, un lien explicite a été établi entre les crises climatiques et la santé et les droits sexuels et reproductifs.
Les SDSR critiques pour la résilience et l’adaptation
La CCF a reconnu que la santé et les droits sexuels et reproductifs sont critiques pour assurer la résilience et l’adaptation des femmes aux crises climatiques et humanitaires. À cet égard, il a explicitement été reconnu qu’en conséquence des déplacements, les femmes et les filles doivent relever des défis spécifiques et qu’elles n’ont qu’un accès limité à des services de soins de santé essentiels, notamment des services de santé en matière de sexualité et de procréation. Il a été réaffirmé que la norme la plus élevée possible de santé physique et mentale est le fondement de la construction de la résilience de toutes les femmes et les filles et de la nécessité de renforcer l’accès à des services de soins de santé sensibles au genre, sûrs, disponibles, abordables, accessibles, qualitatifs et inclusifs, notamment en garantissant l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, au planning familial, à l’information et à l’éducation ; ainsi que de la nécessité de garantir un accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, conformément au Programme d’action de la CIPD et de Beijing, notamment l’accès universel à des services de soins de santé sexuelle et reproductive.
Le changement climatique affecte les femmes et les filles de façon disproportionnée
Les Conclusions concertées ont également reconnu que le changement climatique est une crise marquée par le genre, qui affecte de façon disproportionnée les femmes et les filles dans toute leur diversité, tout en admettant l’importance de l’adaptation climatique et de la résilience pour les femmes et les filles dans le contexte du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des crises humanitaires. Les impacts négatifs du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des catastrophes climatiques sur l’hygiène et la gestion menstruelle, ainsi que la nécessité d’étendre les possibilités pour les femmes et les filles d’accéder à des installations d'eau et d'assainissement adéquates, sûres et propres ont également été reconnus et assortis d’un engagement de promouvoir une approche sensible au genre en la matière dans le contexte du changement climatique. Les impacts disproportionnés du changement climatique sur les femmes et les filles vivant dans des contextes humanitaires ont été reconnus et un engagement à renforcer leur participation pleine, égale et significative a été pris.
Si le processus de négociations fut ardu, des discussions constructives ont eu lieu et une volonté d’atteindre un compromis a été manifestée. Les paragraphes consacrés au climat furent les plus difficiles à négocier, car les États membres ne souhaitaient pas revenir sur l’accord de la COP dans le contexte de la CCF. En dépit de la difficulté du processus, le facilitateur (l’Afrique du Sud) est parvenu à un accord sur tous les paragraphes. Malgré la déception causée par l’occasion manquée de progresser dans des solutions transformatrices des relations entre les sexes et factuelles dans la crise climatique et de faire avancer la discussion sur le financement climatique, le résultat ne doit pas moins être considéré comme une avancée vers la reconnaissance des interdépendances entre genre et crise climatique. Qui plus est, pour la première fois dans l’histoire de la CCF, un lien explicite a été établi entre les crises climatiques et la santé et les droits sexuels et reproductifs.
Les SDSR critiques pour la résilience et l’adaptation
La CCF a reconnu que la santé et les droits sexuels et reproductifs sont critiques pour assurer la résilience et l’adaptation des femmes aux crises climatiques et humanitaires. À cet égard, il a explicitement été reconnu qu’en conséquence des déplacements, les femmes et les filles doivent relever des défis spécifiques et qu’elles n’ont qu’un accès limité à des services de soins de santé essentiels, notamment des services de santé en matière de sexualité et de procréation. Il a été réaffirmé que la norme la plus élevée possible de santé physique et mentale est le fondement de la construction de la résilience de toutes les femmes et les filles et de la nécessité de renforcer l’accès à des services de soins de santé sensibles au genre, sûrs, disponibles, abordables, accessibles, qualitatifs et inclusifs, notamment en garantissant l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, au planning familial, à l’information et à l’éducation ; ainsi que de la nécessité de garantir un accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, conformément au Programme d’action de la CIPD et de Beijing, notamment l’accès universel à des services de soins de santé sexuelle et reproductive.
Le changement climatique affecte les femmes et les filles de façon disproportionnée
Les Conclusions concertées ont également reconnu que le changement climatique est une crise marquée par le genre, qui affecte de façon disproportionnée les femmes et les filles dans toute leur diversité, tout en admettant l’importance de l’adaptation climatique et de la résilience pour les femmes et les filles dans le contexte du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des crises humanitaires. Les impacts négatifs du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des catastrophes climatiques sur l’hygiène et la gestion menstruelle, ainsi que la nécessité d’étendre les possibilités pour les femmes et les filles d’accéder à des installations d'eau et d'assainissement adéquates, sûres et propres ont également été reconnus et assortis d’un engagement de promouvoir une approche sensible au genre en la matière dans le contexte du changement climatique. Les impacts disproportionnés du changement climatique sur les femmes et les filles vivant dans des contextes humanitaires ont été reconnus et un engagement à renforcer leur participation pleine, égale et significative a été pris.