Qu’obtient-on quand on fait s’asseoir ensemble de jeunes Anversois et de jeunes Palestiniens ? Un mélange de curiosité, de reconnaissance et d’appréhension. Avec Sensoa, c’est ce dont nous avons été témoins. Les 22 et 23 septembre derniers, Sensoa avait en effet organisé un échange avec l’UNFPA en Palestine à l’attention des jeunes scolarisés provenant de 15 écoles palestiniennes différentes de Jérusalem et une classe d’élèves de 6ème secondaire de l’Athénée royal d’Anvers.
Les jeunes ont parlé de leur vie pendant les périodes de confinement, un sujet que l’on peut résumer par “Ma vie s’est arrêtée” ; leurs attentes en ce qui concerne le mariage et les relations, que l’on peut synthétiser par “L’amour” et “Passer du temps ensemble”, ont été un autre sujet très populaire, mais ils ont aussi échangé leurs points de vue concernant le genre et les situations de comportements sexuels transgressifs.
Les jeunes ont parlé de leur vie pendant les périodes de confinement, un sujet que l’on peut résumer par “Ma vie s’est arrêtée” ; leurs attentes en ce qui concerne le mariage et les relations, que l’on peut synthétiser par “L’amour” et “Passer du temps ensemble”, ont été un autre sujet très populaire, mais ils ont aussi échangé leurs points de vue concernant le genre et les situations de comportements sexuels transgressifs.
Ils ont discuté de leurs différences, mais ont surtout constaté qu’ils avaient beaucoup de choses en commun. C’est ainsi qu’ils partageaient tous la même conviction que les filles ne sont pas inférieures aux garçons dans leurs capacités et qu’il est tout à fait correct pour un garçon de pleurer. Les jeunes ont aussi tous été à même de reconnaître des situations de comportements sexuels transgressifs et ont réfléchi activement à ce qu’ils pourraient faire dans pareils cas.
Pour les jeunes Anversois, cela n’a pas été facile à avaler lorsque leurs pairs palestiniens leur ont fait part de ce qu’était leur vie pendant les périodes de confinement. On n’a qu’à penser aux raids dans les camps de réfugiés qui se sont poursuivis, aux jeunes qui ont vu les maisons de leurs voisins être démolies ou aux membres de leur famille qui ont été victimes d’arrestations administratives. La vie dans un contexte d’occupation a rendu la pandémie deux fois plus pénible et les jeunes d’ici en sont tout simplement restés sans voix.
Outre les séances de discussion avec les jeunes, des échanges ont également eu lieu avec le ministère de l’Éducation de l’Autorité nationale palestinienne ainsi que des conseillers à la jeunesse et des représentants de l’UNFPA à Jérusalem au sujet de la prévention et de la lutte contre la violence liée au genre dans les écoles. Karen De Wilde a présenté au groupe le système de drapeaux de Sensoa. Un outil qui permet aux accompagnateurs et à la direction de reconnaître les comportements sexuels transgressifs chez les enfants et les jeunes, de pouvoir en discuter et de pouvoir les éviter. On nous a ensuite expliqué quelles étaient les mesures mises en place pour lutter contre la violence liée au genre dans les écoles palestiniennes sous l’Autorité nationale palestinienne.
Pour les jeunes Anversois, cela n’a pas été facile à avaler lorsque leurs pairs palestiniens leur ont fait part de ce qu’était leur vie pendant les périodes de confinement. On n’a qu’à penser aux raids dans les camps de réfugiés qui se sont poursuivis, aux jeunes qui ont vu les maisons de leurs voisins être démolies ou aux membres de leur famille qui ont été victimes d’arrestations administratives. La vie dans un contexte d’occupation a rendu la pandémie deux fois plus pénible et les jeunes d’ici en sont tout simplement restés sans voix.
Outre les séances de discussion avec les jeunes, des échanges ont également eu lieu avec le ministère de l’Éducation de l’Autorité nationale palestinienne ainsi que des conseillers à la jeunesse et des représentants de l’UNFPA à Jérusalem au sujet de la prévention et de la lutte contre la violence liée au genre dans les écoles. Karen De Wilde a présenté au groupe le système de drapeaux de Sensoa. Un outil qui permet aux accompagnateurs et à la direction de reconnaître les comportements sexuels transgressifs chez les enfants et les jeunes, de pouvoir en discuter et de pouvoir les éviter. On nous a ensuite expliqué quelles étaient les mesures mises en place pour lutter contre la violence liée au genre dans les écoles palestiniennes sous l’Autorité nationale palestinienne.