« Nous pourrons maîtriser l’épidémie d’ici 2030, date d’échéance de l’Agenda universel pour le développement durable. » Ce ne sont pas nos mots, mais ceux d’Inge Tack, Conseillère principale de l’ONUSIDA. Inge Tack a fait état au Parlement des progrès réalisés au niveau mondial en matière de lutte contre le VIH.

« Comparé à avant, les prix des médicaments ont diminué, les traitements sont plus simples et commencent plus rapidement. Résultat : les personnes vivant avec le VIH atteignent beaucoup plus vite une charge virale indétectable, de sorte qu’elles ne peuvent plus transmettre le virus. »
C’est dans le sud de l’Afrique que les plus grands progrès ont été enregistrés, justement là où la population est le plus durement touchée par le VIH. La clé du succès, c’est une société civile forte et un climat politique favorable, avec des gouvernements qui investissent aussi bien dans la prévention que dans le traitement, également soutenus par une aide internationale au développement désespérément nécessaire.
La solidarité financière internationale demeure en effet indispensable car beaucoup de pays ne peuvent pas y arriver seuls. Ce qui explique que les progrès réalisés sont trop lents en Afrique occidentale et centrale, une région où la Belgique a plusieurs pays partenaires. Dans ces pays à faible revenu et ces États fragiles, les gouvernements n’ont pas les capacités suffisantes pour supporter les coûts de prévention et de traitement et équiper leurs établissements à cette fin.
Médecins sans Frontières est l’un des acteurs internationaux à avoir une solide expérience sur le terrain. L’ONG assure l’accès au traitement contre le VIH à 250 000 personnes et mène des campagnes de prévention auprès des hommes et des femmes. Marc Biot, médecin travaillant pour Médecins sans Frontières, a attiré l’attention des parlementaires sur les nombreux obstacles auxquels sont confrontées les personnes atteintes du VIH. La stigmatisation, le coût des soins et le manque d’infrastructures de transport constituent des obstacles au traitement. Si une personne est en cours de traitement, celui-ci doit être poursuivi sans interruption, sinon cela pourrait entraîner un risque de résistance et le patient pourrait quand même développer le sida. Un manque de médicaments, en raison de capacités logistiques insuffisantes et de routes inaccessibles, peut être fatal.
Les deux experts ont souligné l’importance d’une approche multisectorielle du VIH et du sida. C’est ainsi qu’ils ont fait le lien entre les violences sexuelles et le VIH et qu’ils ont mis en avant la vulnérabilité multiple de certains groupes comme les jeunes, les hommes ayant des relations homosexuelles, les prostitué(e)s ou encore les migrants. Ils ont conclu par un appel à poursuivre les investissements dans la lutte contre le VIH. Les investissements réalisés dans les soins de santé doivent s’accompagner d’investissements dans les infrastructures, l’éducation, la bonne gouvernance ainsi que le renforcement de la société civile.
C’est dans le sud de l’Afrique que les plus grands progrès ont été enregistrés, justement là où la population est le plus durement touchée par le VIH. La clé du succès, c’est une société civile forte et un climat politique favorable, avec des gouvernements qui investissent aussi bien dans la prévention que dans le traitement, également soutenus par une aide internationale au développement désespérément nécessaire.
La solidarité financière internationale demeure en effet indispensable car beaucoup de pays ne peuvent pas y arriver seuls. Ce qui explique que les progrès réalisés sont trop lents en Afrique occidentale et centrale, une région où la Belgique a plusieurs pays partenaires. Dans ces pays à faible revenu et ces États fragiles, les gouvernements n’ont pas les capacités suffisantes pour supporter les coûts de prévention et de traitement et équiper leurs établissements à cette fin.
Médecins sans Frontières est l’un des acteurs internationaux à avoir une solide expérience sur le terrain. L’ONG assure l’accès au traitement contre le VIH à 250 000 personnes et mène des campagnes de prévention auprès des hommes et des femmes. Marc Biot, médecin travaillant pour Médecins sans Frontières, a attiré l’attention des parlementaires sur les nombreux obstacles auxquels sont confrontées les personnes atteintes du VIH. La stigmatisation, le coût des soins et le manque d’infrastructures de transport constituent des obstacles au traitement. Si une personne est en cours de traitement, celui-ci doit être poursuivi sans interruption, sinon cela pourrait entraîner un risque de résistance et le patient pourrait quand même développer le sida. Un manque de médicaments, en raison de capacités logistiques insuffisantes et de routes inaccessibles, peut être fatal.
Les deux experts ont souligné l’importance d’une approche multisectorielle du VIH et du sida. C’est ainsi qu’ils ont fait le lien entre les violences sexuelles et le VIH et qu’ils ont mis en avant la vulnérabilité multiple de certains groupes comme les jeunes, les hommes ayant des relations homosexuelles, les prostitué(e)s ou encore les migrants. Ils ont conclu par un appel à poursuivre les investissements dans la lutte contre le VIH. Les investissements réalisés dans les soins de santé doivent s’accompagner d’investissements dans les infrastructures, l’éducation, la bonne gouvernance ainsi que le renforcement de la société civile.