
Cette année, la Belgique présidera le groupe ONUSIDA avec le Portugal, le Luxembourg et les Pays-Bas au sein du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA, le conseil chargé de la gestion et de la gouvernance du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. Le CCP de l‘ONUSIDA définit les grandes politiques et priorités de l’ONUSIDA et décide de la planification et l’exécution du Programme commun de l’organisation. Les défis examinés au sein du Conseil consisteront entre-autres à déterminer comment maintenir l’appui international en faveur de la lutte contre le VIH, mais peuvent également inclure des discussions sur l’impact des politiques des grands pays donateurs sur la lutte contre le VIH/sida ; on n’a qu’à penser ici à l’effet négatif du rétablissement, par les États-Unis, de la politique de Mexico (la Règle du Bâillon mondial) sur la fourniture de services intégrés en matière de SDSR et de VIH dans les pays du Sud.
En tant que membre du Conseil, la Belgique pourrait contribuer en partageant ses bonnes pratiques dans le domaine de la prévention et de la lutte contre le harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, un problème à l’égard duquel le secrétariat de l’ONUSIDA est supposé prendre des mesures fermes. En Belgique, des politiques sur les moyens de prévenir et de lutter contre le harcèlement sexuel et la violence sexuelle ont été adoptées par différents secteurs tels que la jeunesse, l’éducation, les soins de santé et les sports.
La Belgique pourrait en outre partager son expertise avec les membres du Conseil sur la manière dont elle est parvenue à atteindre les objectifs « 90-90-90 ». Ce programme fixe comme objectifs qu’à l’horizon 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes qui connaissent leur état sérologique auront accès à un traitement antirétroviral, et 90 % des personnes sous traitement verront leur charge virale supprimée.
La présidence belge survient au moment où son premier Plan stratégique national de lutte contre le VIH arrive à échéance. La Belgique pourrait démontrer aux membres du Conseil et aux coparrains comment ce Plan stratégique national de lutte spécialement adapté à la maladie a joué un rôle clé dans la progression de la lutte contre le sida en Belgique.
La Belgique pourrait en outre partager son expertise avec les membres du Conseil sur la manière dont elle est parvenue à atteindre les objectifs « 90-90-90 ». Ce programme fixe comme objectifs qu’à l’horizon 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes qui connaissent leur état sérologique auront accès à un traitement antirétroviral, et 90 % des personnes sous traitement verront leur charge virale supprimée.
La présidence belge survient au moment où son premier Plan stratégique national de lutte contre le VIH arrive à échéance. La Belgique pourrait démontrer aux membres du Conseil et aux coparrains comment ce Plan stratégique national de lutte spécialement adapté à la maladie a joué un rôle clé dans la progression de la lutte contre le sida en Belgique.