Dans une déclaration conjointe engagée, 58 pays, dont la Belgique, ont exprimé leur inquiétude concernant l’impact du COVID-19 sur les droits humains des femmes et des filles, ainsi que l’aggravation des inégalités existantes et des discriminations des autres groupes marginalisés, comme les personnes handicapées et celles vivant dans l'extrême pauvreté.
Cette déclaration lance un appel pour que la participation, l’exploitation du potentiel et les mesures de protection de toutes les femmes et de toutes les filles soient placées au centre des efforts de réponse. Les pays signataires en appellent en outre à la mise en œuvre de mesures particulières visant à prévenir les violences sexistes et sexuelles et à la protection de toutes les femmes et filles réfugiées, migrantes ou déplacées à l’intérieur de leur pays en situation d'urgence. Les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive, y compris les services de soutien psycho-social et de protection contre les violences sexuelles et sexistes, doivent être prioritaires pour assurer la continuité.
Les pays signataires soulignent en outre la nécessité d’être responsables de la protection sociale et de garantir la santé, les droits et le bien-être des adolescents en période de fermeture des écoles. Toute restriction à la jouissance des droits de la personne doit être prescrite par la loi, et conformément au droit international, et faire l'objet d'une évaluation rigoureuse.
Les 58 pays en appellent à tous les dirigeants pour qu’ils reconnaissent le rôle central de la couverture santé universelle dans les situations d’urgence sanitaire, ainsi que la nécessité de disposer de systèmes de santé fiables pour sauver des vies. Dans ce contexte, ils estiment que les services de santé sexuelle sont essentiels. Les pays ont déclaré : “Nous appelons à ce que tous s’appliquent à la mise en œuvre immédiate de la déclaration politique sur la couverture santé universelle. Le financement de la santé et des droits sexuels et reproductifs doit rester une priorité pour éviter une augmentation de la mortalité maternelle et infantile, répondre au besoin accru de méthodes contraceptives et éviter la hausse d'avortements à risque et d'infections sexuellement transmissibles.”
Les dirigeants des pays signataires s’engagent par ailleurs de nouveau à fournir à toutes les femmes et aux jeunes filles en âge de procréer des produits de santé reproductive, en dépit des pressions subies par les chaînes d’approvisionnement. Ils en appellent également aux gouvernements du monde entier pour qu’ils garantissent un accès complet et sans entrave à tous les services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles.
Pour la Belgique, le Vice-Premier ministre et Ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo a signé la déclaration, qui a été publiée le 6 mai 2020.
Les pays signataires soulignent en outre la nécessité d’être responsables de la protection sociale et de garantir la santé, les droits et le bien-être des adolescents en période de fermeture des écoles. Toute restriction à la jouissance des droits de la personne doit être prescrite par la loi, et conformément au droit international, et faire l'objet d'une évaluation rigoureuse.
Les 58 pays en appellent à tous les dirigeants pour qu’ils reconnaissent le rôle central de la couverture santé universelle dans les situations d’urgence sanitaire, ainsi que la nécessité de disposer de systèmes de santé fiables pour sauver des vies. Dans ce contexte, ils estiment que les services de santé sexuelle sont essentiels. Les pays ont déclaré : “Nous appelons à ce que tous s’appliquent à la mise en œuvre immédiate de la déclaration politique sur la couverture santé universelle. Le financement de la santé et des droits sexuels et reproductifs doit rester une priorité pour éviter une augmentation de la mortalité maternelle et infantile, répondre au besoin accru de méthodes contraceptives et éviter la hausse d'avortements à risque et d'infections sexuellement transmissibles.”
Les dirigeants des pays signataires s’engagent par ailleurs de nouveau à fournir à toutes les femmes et aux jeunes filles en âge de procréer des produits de santé reproductive, en dépit des pressions subies par les chaînes d’approvisionnement. Ils en appellent également aux gouvernements du monde entier pour qu’ils garantissent un accès complet et sans entrave à tous les services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles.
Pour la Belgique, le Vice-Premier ministre et Ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo a signé la déclaration, qui a été publiée le 6 mai 2020.