À l’occasion de la Saint-Valentin, l’Forum parlementaire européen sur les droits sexuels et reproductifs a lancé la troisième édition de l’Atlas européen de la contraception au Parlement européen. L’Atlas est une carte qui évalue 46 pays à travers l’Europe au niveau de leur politique de contraception. L’Atlas montre une situation très inégale dans l’Europe géographique.
La Belgique se classe en tête
La Belgique se classe en tête des 46 pays évalués et partage la première place avec la France, grâce à ses programmes de remboursement qui couvrent un large éventail de contraceptifs, y compris ceux à longue durée d’action, aux dispositions particulières prévues pour les jeunes et grâce aussi à ses sites Web soutenus par le gouvernement, comme le site multilingue zanzu.be à l’attention des migrants ou allesoverseks.be, un site Internet qui répond aux besoins des jeunes. Comparé aux pays du Benelux, au Royaume Uni et à la France, la politique de contraception en Suisse, en Italie, en Lettonie, en Slovaquie et au Danemark est faible.
La Belgique se classe en tête
La Belgique se classe en tête des 46 pays évalués et partage la première place avec la France, grâce à ses programmes de remboursement qui couvrent un large éventail de contraceptifs, y compris ceux à longue durée d’action, aux dispositions particulières prévues pour les jeunes et grâce aussi à ses sites Web soutenus par le gouvernement, comme le site multilingue zanzu.be à l’attention des migrants ou allesoverseks.be, un site Internet qui répond aux besoins des jeunes. Comparé aux pays du Benelux, au Royaume Uni et à la France, la politique de contraception en Suisse, en Italie, en Lettonie, en Slovaquie et au Danemark est faible.
Un taux élevé de grossesses non planifiées en Europe
L’accès à des moyens de contraception modernes, efficaces et abordables reste un grand défi dans beaucoup de pays européens. Seulement 69 % des femmes européennes en âge de procréer qui sont en couple utilisent une méthode de contraception. Ce pourcentage est inférieur à celui de certains pays d'Amérique du Nord et d'Amérique latine. Cette situation entraîne un taux élevé de grossesses non planifiées. Pas moins de 43 % des grossesses dans la région européenne sont considérées comme non planifiées.
Gouvernements « anti-choix »
La Pologne et la Hongrie – ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ces pays ont un gouvernement « anti-choix » – sont les pays de l’UE à enregistrer les moins bons résultats. Les femmes rencontrent en effet là-bas d’énormes difficultés à accéder à la contraception. C’est ainsi que le gouvernement polonais a décidé de limiter l’accès à la contraception d’urgence. La sénatrice belge et présidente de l’EPF, Petra De Sutter a défendu la nécessité d’améliorer l’accès à la contraception : “Si l’on compare l’Atlas aux statistiques relatives à la croissance démographique, on voit que les pays offrant le meilleur accès à la contraception sont ces mêmes pays qui affichent des taux de fertilité plus élevés. Cela veut dire que la contraception ne met pas en péril la croissance démographique, mais permet plutôt d’offrir aux gens la possibilité de décider eux-mêmes du moment pour avoir des enfants”. Le Forum parlementaire européen demande aux gouvernements européens que des efforts supplémentaires soient déployés pour qu’ils atteignent l’Objectif de développement durable relatif à l’accès universel à la contraception.
https://www.contraceptioninfo.eu/
L’accès à des moyens de contraception modernes, efficaces et abordables reste un grand défi dans beaucoup de pays européens. Seulement 69 % des femmes européennes en âge de procréer qui sont en couple utilisent une méthode de contraception. Ce pourcentage est inférieur à celui de certains pays d'Amérique du Nord et d'Amérique latine. Cette situation entraîne un taux élevé de grossesses non planifiées. Pas moins de 43 % des grossesses dans la région européenne sont considérées comme non planifiées.
Gouvernements « anti-choix »
La Pologne et la Hongrie – ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ces pays ont un gouvernement « anti-choix » – sont les pays de l’UE à enregistrer les moins bons résultats. Les femmes rencontrent en effet là-bas d’énormes difficultés à accéder à la contraception. C’est ainsi que le gouvernement polonais a décidé de limiter l’accès à la contraception d’urgence. La sénatrice belge et présidente de l’EPF, Petra De Sutter a défendu la nécessité d’améliorer l’accès à la contraception : “Si l’on compare l’Atlas aux statistiques relatives à la croissance démographique, on voit que les pays offrant le meilleur accès à la contraception sont ces mêmes pays qui affichent des taux de fertilité plus élevés. Cela veut dire que la contraception ne met pas en péril la croissance démographique, mais permet plutôt d’offrir aux gens la possibilité de décider eux-mêmes du moment pour avoir des enfants”. Le Forum parlementaire européen demande aux gouvernements européens que des efforts supplémentaires soient déployés pour qu’ils atteignent l’Objectif de développement durable relatif à l’accès universel à la contraception.
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