La 56e session de la Commission de la population et du développement (CPD) n’a pas su trouver un consensus sur le sujet de l’éducation, ce qui impactera la vie des jeunes, des adolescents, des filles et des groupes marginalisés.
La CPD surveille et examine la mise en œuvre de la norme mondiale en matière de population et de développement que les pays ont adoptée il y a 29 ans, dénommée Programme d’action de la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD). Cette année, la Commission a été chargée de traiter le thème prioritaire de la Population, l’éducation et le développement durable, notamment l’accès pour les femmes et les filles à l’éducation et à une éducation sexuelle complète. Le texte final de la présidence a été soigneusement rédigé et équilibré, de manière à ménager toutes les délégations.
Toutefois, le consensus à propos du document a été rompu par quelques États membres qui ne souhaitaient pas inclure la formulation relative à l’éducation sexuelle utilisée par cette même commission en 2014, formulation issue du Programme d’action de la CIPD de 1994. L’objection relative à la formulation convenue a bloqué une avance significative en matière d’éducation, ce qui est extrêmement décevant. Des millions d’apprenants dans le monde seront impactés par l’incapacité à adopter cette résolution. Les pays puisent en effet de l’inspiration dans ces résolutions pour nourrir leurs politiques et leurs actions.
Cette résolution était cruciale à un moment où nous avons connu la plus grande interruption de l’éducation du fait de la pandémie de Covid-19. De plus, 1 enfant et jeune sur 4 est toujours déscolarisé. Cela signifie que de nombreux jeunes et adolescents, notamment les plus marginalisés, sont toujours confrontés à des obstacles liés au sexe, à la fois structurels et sociétaux en termes d’accès à l’éducation, notamment une éducation sexuelle complète (ESC). L’absence d’ESC les rend vulnérables à la coercition, aux infections sexuellement transmissibles et aux grossesses involontaires. Ces résultats négatifs en termes de la santé sexuelle et reproductive ont une incidence sur la poursuite de la scolarité des enfants, des adolescents et des jeunes marginalisés. Il sera crucial d’atteindre un consensus lors de la prochaine CPD, lorsque la CIPD fêtera son 30e anniversaire.
Toutefois, le consensus à propos du document a été rompu par quelques États membres qui ne souhaitaient pas inclure la formulation relative à l’éducation sexuelle utilisée par cette même commission en 2014, formulation issue du Programme d’action de la CIPD de 1994. L’objection relative à la formulation convenue a bloqué une avance significative en matière d’éducation, ce qui est extrêmement décevant. Des millions d’apprenants dans le monde seront impactés par l’incapacité à adopter cette résolution. Les pays puisent en effet de l’inspiration dans ces résolutions pour nourrir leurs politiques et leurs actions.
Cette résolution était cruciale à un moment où nous avons connu la plus grande interruption de l’éducation du fait de la pandémie de Covid-19. De plus, 1 enfant et jeune sur 4 est toujours déscolarisé. Cela signifie que de nombreux jeunes et adolescents, notamment les plus marginalisés, sont toujours confrontés à des obstacles liés au sexe, à la fois structurels et sociétaux en termes d’accès à l’éducation, notamment une éducation sexuelle complète (ESC). L’absence d’ESC les rend vulnérables à la coercition, aux infections sexuellement transmissibles et aux grossesses involontaires. Ces résultats négatifs en termes de la santé sexuelle et reproductive ont une incidence sur la poursuite de la scolarité des enfants, des adolescents et des jeunes marginalisés. Il sera crucial d’atteindre un consensus lors de la prochaine CPD, lorsque la CIPD fêtera son 30e anniversaire.