
Les associations membres de l’International Parenthood Federation (IPPF) risquent de souffrir de la Règle du Bâillon mondial ou la politique du Mexico. Au niveau mondial, l’IPPF s’attend à perdre 100 millions $ d’aide du gouvernement américain.
Dans 32 pays, dont le Burkina-Faso, le Burundi, le Mali, le Sénégal, l’Ouganda et la Tanzanie, les pays partenaires de la Belgique, et le Mozambique, pays partenaire de la Flandre, les associations membres de l’IPPF ont indiqué qu’elles allaient perdre des aides financières suite à leur refus d’adhérer à la Règle du Bâillon mondial.
Dans 32 pays, dont le Burkina-Faso, le Burundi, le Mali, le Sénégal, l’Ouganda et la Tanzanie, les pays partenaires de la Belgique, et le Mozambique, pays partenaire de la Flandre, les associations membres de l’IPPF ont indiqué qu’elles allaient perdre des aides financières suite à leur refus d’adhérer à la Règle du Bâillon mondial.
Le fait de souscrire à la Règle interdirait aux associations membres de fournir des informations sur l’avortement, de référer les femmes vers des centres d’avortement ou encore de procéder à des interruptions de grossesse, même si ces activités ne sont pas financées par des aides américaines.
Cela signifierait de devoir renoncer à leur approche basée sur les droits et de tourner le dos à des milliers de femmes, d’hommes et de couples qui ont besoin de leur aide.
Le retrait de l’aide américaine n’affecte pas seulement les personnes qui ont besoin de se faire avorter, mais prive en réalité de services de santé sexuelle et reproductive essentiels des gens ordinaires, pauvres et souvent marginalisés. Au Mozambique par exemple, l’association membre de l’IPPF AMODEFA a 8 projets menacés qui ciblent le VIH et les jeunes, ainsi que des populations clés comme les homosexuels, les travailleurs du sexe et les toxicomanes. La perte de l’aide américaine entraînera une augmentation du nombre de cas de MST et de VIH ainsi que de grossesses non désirées.
Cela signifierait de devoir renoncer à leur approche basée sur les droits et de tourner le dos à des milliers de femmes, d’hommes et de couples qui ont besoin de leur aide.
Le retrait de l’aide américaine n’affecte pas seulement les personnes qui ont besoin de se faire avorter, mais prive en réalité de services de santé sexuelle et reproductive essentiels des gens ordinaires, pauvres et souvent marginalisés. Au Mozambique par exemple, l’association membre de l’IPPF AMODEFA a 8 projets menacés qui ciblent le VIH et les jeunes, ainsi que des populations clés comme les homosexuels, les travailleurs du sexe et les toxicomanes. La perte de l’aide américaine entraînera une augmentation du nombre de cas de MST et de VIH ainsi que de grossesses non désirées.