
Dans 32 pays, dont le Burkina-Faso, le Burundi, le Mali, le Sénégal, l’Ouganda et la Tanzanie, les pays partenaires de la Belgique, et le Mozambique, pays partenaire de la Flandre, les associations membres de l’IPPF ont indiqué qu’elles allaient perdre des aides financières suite à leur refus d’adhérer à la Règle du Bâillon mondial.
Cela signifierait de devoir renoncer à leur approche basée sur les droits et de tourner le dos à des milliers de femmes, d’hommes et de couples qui ont besoin de leur aide.
Le retrait de l’aide américaine n’affecte pas seulement les personnes qui ont besoin de se faire avorter, mais prive en réalité de services de santé sexuelle et reproductive essentiels des gens ordinaires, pauvres et souvent marginalisés. Au Mozambique par exemple, l’association membre de l’IPPF AMODEFA a 8 projets menacés qui ciblent le VIH et les jeunes, ainsi que des populations clés comme les homosexuels, les travailleurs du sexe et les toxicomanes. La perte de l’aide américaine entraînera une augmentation du nombre de cas de MST et de VIH ainsi que de grossesses non désirées.