
Les progrès réalisés en matière de prévention de la transmission mère-enfant du VIH pourraient être réduits à néant, avec une augmentation des nouvelles infections par le VIH chez les enfants pouvant aller jusqu’à 162 %, ce qui nous ramènerait à la situation de 2008 en matière de décès liés au sida.
Un groupe de modélisation convoqué par l’Organisation mondiale de la santé et l’ONUSIDA a estimé que si des efforts ne sont pas déployés pour atténuer et surmonter les effets de la perturbation des services de santé et de l’approvisionnement en fournitures sanitaires pendant la pandémie de COVID-19, une interruption de six mois d’un traitement antirétroviral pourrait entraîner plus de 500 000 décès supplémentaires dus à des maladies liées au sida en Afrique subsaharienne, en 2020-2021.
Il existe beaucoup de raisons différentes susceptibles d’entraîner une interruption des services. En Afrique subsaharienne, on estime que 25,7 millions de personnes vivaient avec le VIH et que 16,4 millions (64 %) étaient sous traitement antirétroviral en 2018. Ces personnes risquent aujourd’hui de voir leur traitement interrompu car les services de lutte contre le VIH sont fermés ou dans l’incapacité de fournir des traitements antirétroviraux en raison des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement ou tout simplement car les services sont submergés du fait des besoins concurrents en appui à la riposte à la COVID-19.
Lorsque le traitement est observé, la charge virale du VIH baisse à un niveau indétectable, ce qui permet de maintenir les personnes atteintes en bonne santé et d’empêcher la transmission du virus. Lorsqu’une personne n’est pas en mesure de prendre régulièrement un traitement antirétroviral, la charge virale augmente, ce qui a une incidence sur la santé de la personne et peut au bout du compte entraîner la mort. Des services perturbés pourraient également inverser la tendance eu égard aux progrès accomplis en matière de prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Depuis 2010, les nouvelles infections par le VIH chez les enfants en Afrique subsaharienne ont diminué de 43 %, de 250 000 en 2010 à 140 000 en 2018. Une diminution de la fourniture de ces services du fait de la COVID-19 pendant six mois pourrait entraîner une augmentation considérable des nouvelles infections par le VIH chez les enfants.
Il sera important que les pays accordent la priorité au renforcement des chaînes d’approvisionnement, qu’ils veillent à ce que les personnes déjà sous traitement puissent continuer à en bénéficier, notamment grâce à l’adoption ou au renforcement de politiques telles que la délivrance d’antirétroviraux pour plusieurs mois afin de réduire les exigences en matière d’accès aux établissements de soins de santé pour une visite de routine, réduisant ainsi la charge qui pèse sur des systèmes de santé surchargés.
Il existe beaucoup de raisons différentes susceptibles d’entraîner une interruption des services. En Afrique subsaharienne, on estime que 25,7 millions de personnes vivaient avec le VIH et que 16,4 millions (64 %) étaient sous traitement antirétroviral en 2018. Ces personnes risquent aujourd’hui de voir leur traitement interrompu car les services de lutte contre le VIH sont fermés ou dans l’incapacité de fournir des traitements antirétroviraux en raison des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement ou tout simplement car les services sont submergés du fait des besoins concurrents en appui à la riposte à la COVID-19.
Lorsque le traitement est observé, la charge virale du VIH baisse à un niveau indétectable, ce qui permet de maintenir les personnes atteintes en bonne santé et d’empêcher la transmission du virus. Lorsqu’une personne n’est pas en mesure de prendre régulièrement un traitement antirétroviral, la charge virale augmente, ce qui a une incidence sur la santé de la personne et peut au bout du compte entraîner la mort. Des services perturbés pourraient également inverser la tendance eu égard aux progrès accomplis en matière de prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Depuis 2010, les nouvelles infections par le VIH chez les enfants en Afrique subsaharienne ont diminué de 43 %, de 250 000 en 2010 à 140 000 en 2018. Une diminution de la fourniture de ces services du fait de la COVID-19 pendant six mois pourrait entraîner une augmentation considérable des nouvelles infections par le VIH chez les enfants.
Il sera important que les pays accordent la priorité au renforcement des chaînes d’approvisionnement, qu’ils veillent à ce que les personnes déjà sous traitement puissent continuer à en bénéficier, notamment grâce à l’adoption ou au renforcement de politiques telles que la délivrance d’antirétroviraux pour plusieurs mois afin de réduire les exigences en matière d’accès aux établissements de soins de santé pour une visite de routine, réduisant ainsi la charge qui pèse sur des systèmes de santé surchargés.