
L’Ouganda, où l’ONG Reproductive Health Uganda, organisation membre de l’IPPF, a ressenti les effets d’avoir des opposants aux SDSR dans les ministères, en est un bon exemple. Ils ont en effet eu à faire face au refus du ministre de signer des recommandations en matière de santé sexuelle et reproductive déjà approuvées lors de leur lancement officiel, ont vu leurs recommandations en matière d’avortement être mises de côté et leurs efforts pour élaborer un cadre national en faveur d’une éducation complète à la sexualité être attaqués. Les parlementaires ougandais qui se sont préoccupés de la situation critique des SDSR au cours de la précédente législature ont perdu des appuis pour leur campagne et n’ont pas été réélus.
En réaction, l’IPPF et ses organisations membres cherchent à renforcer la collaboration afin d’élaborer une réponse coordonnée. Pour cela, il est important de travailler main dans la main avec des représentants des communautés LGBTI, comme l’ILGA, qui sont la cible des mêmes mouvements. D’importants enseignements ont également été tirés des succès récemment obtenus dans la réalisation de la liberté reproductive des femmes, comme le référendum irlandais de 2018 sur le droit à l’avortement et la toute récente libéralisation de l’avortement en Argentine.