En préambule de la Conférence de haut niveau ‘She Decides’ du 2 mars à Bruxelles, le groupe parlementaire belge ‘Les Parlementaires pour l’Agenda 2030’ a organisé une rencontre préliminaire entre parlementaires au Parlement fédéral. Les implications de la RBM, la montée des mouvements anti-choix et la question de savoir comment contrer les effets de la RBM étaient à l’ordre du jour.
Des millions de dollars d’aide menacés
Suzanne Ehlers, directrice générale de Population Action International, a expliqué comment la RBM va priver des organisations étrangères de l’aide américaine en faveur de la planification familiale si elles utilisent d’autres fonds, non américains, pour des activités liées à l'avortement. Suzanne Ehlers a également souligné le fait que la version Trump de cette règle est bien plus étendue que les précédentes et s’applique à toutes les ressources affectées par les États-Unis au financement de la santé mondiale, au lieu de la limiter à la planification familiale. À cause de cela, la RBM pourrait maintenant avoir un impact allant jusqu’à 9 milliards de dollars d’aide américaine. Cela signifie que par exemple des programmes avec des services intégrés, comme ceux qui combinent la planification familiale avec la prévention et le traitement du VIH ou avec la lutte contre les changements climatiques seront menacés. Or, c’est précisément dans ce type de programmes innovants permettant une réduction de coûts que l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) a investi, a expliqué Caroline Hickson, directrice du réseau européen de l’IPPF. L’IPPF risque donc de perdre 100 millions de dollars d’aide américaine parce qu’elle refuse de signer la RBM.
L’influence politique des mouvements anti-choix
Les mouvements anti-choix ont été importants dans le rétablissement et l’élargissement de la RBM par l’administration Trump. Neil Datta et le dr. David Paternotte ont témoigné du professionnalisme accru dans l’organisation et le financement des mouvements anti-choix. L’influence des anti-choix sur les politiques gouvernementales comme la RBM signifie une baisse radicale du financement pour beaucoup d'organisations actives dans le domaine des SDSR, avec des effets désastreux pour les femmes et les jeunes filles dans le Sud. D’où la nécessité pour nous de mieux comprendre ces mouvements et leurs initiatives.
Nous allons faire cela ensemble
Et donc, comment pouvons-nous combattre la RBM et empêcher toute autre violation des droits des femmes et atteinte à leur droit d’accès à la planification familiale ? « Avant tout, nous devons comprendre que ce n’est pas juste une affaire de gouvernement », a déclaré le Ministre Alexander De Croo. « La société civile doit aussi jouer un rôle important. Nous allons faire cela ensemble. » Les parlementaires sont eux aussi une voix importante dans ce débat. « Nous avons besoin de la voix du peuple, pas seulement représentée dans les parlements nationaux, mais aussi au Parlement européen », a précisé la Ministre Liliane Ploumen. Terry Reintke, du groupe des Verts au Parlement européen, a relayé son appel et promis de pousser la Commission européenne à respecter ses engagements en ce qui concerne la santé et les droits sexuels et reproductifs. « Si nous n’accordons pas aux femmes leurs droits sexuels et reproductifs, aucun de nos objectifs de développement durable ne sera atteint. POINT. » a-t-elle déclaré. Les deux ministres ont confirmé à quel point l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs était crucial pour éradiquer la pauvreté.
Un appel aux parlementaires du monde entier
L’honorable Marie Rose Nguini Effa, députée camerounaise et présidente du Forum parlementaire africain sur la Population et le Développement, a clos la rencontre par un message fort : « Je veux que nous nous unissions, signions des résolutions et des lois et partagions les meilleures pratiques et idées entre nos pays, parce que nous sommes la voix des sans voix. » ‘She Decides’ fournira un solide emblème autour duquel se rallier à la cause de la santé et des droits sexuels et reproductifs des femmes et de jeunes filles dans les mois et les années à venir.
Suzanne Ehlers, directrice générale de Population Action International, a expliqué comment la RBM va priver des organisations étrangères de l’aide américaine en faveur de la planification familiale si elles utilisent d’autres fonds, non américains, pour des activités liées à l'avortement. Suzanne Ehlers a également souligné le fait que la version Trump de cette règle est bien plus étendue que les précédentes et s’applique à toutes les ressources affectées par les États-Unis au financement de la santé mondiale, au lieu de la limiter à la planification familiale. À cause de cela, la RBM pourrait maintenant avoir un impact allant jusqu’à 9 milliards de dollars d’aide américaine. Cela signifie que par exemple des programmes avec des services intégrés, comme ceux qui combinent la planification familiale avec la prévention et le traitement du VIH ou avec la lutte contre les changements climatiques seront menacés. Or, c’est précisément dans ce type de programmes innovants permettant une réduction de coûts que l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) a investi, a expliqué Caroline Hickson, directrice du réseau européen de l’IPPF. L’IPPF risque donc de perdre 100 millions de dollars d’aide américaine parce qu’elle refuse de signer la RBM.
L’influence politique des mouvements anti-choix
Les mouvements anti-choix ont été importants dans le rétablissement et l’élargissement de la RBM par l’administration Trump. Neil Datta et le dr. David Paternotte ont témoigné du professionnalisme accru dans l’organisation et le financement des mouvements anti-choix. L’influence des anti-choix sur les politiques gouvernementales comme la RBM signifie une baisse radicale du financement pour beaucoup d'organisations actives dans le domaine des SDSR, avec des effets désastreux pour les femmes et les jeunes filles dans le Sud. D’où la nécessité pour nous de mieux comprendre ces mouvements et leurs initiatives.
Nous allons faire cela ensemble
Et donc, comment pouvons-nous combattre la RBM et empêcher toute autre violation des droits des femmes et atteinte à leur droit d’accès à la planification familiale ? « Avant tout, nous devons comprendre que ce n’est pas juste une affaire de gouvernement », a déclaré le Ministre Alexander De Croo. « La société civile doit aussi jouer un rôle important. Nous allons faire cela ensemble. » Les parlementaires sont eux aussi une voix importante dans ce débat. « Nous avons besoin de la voix du peuple, pas seulement représentée dans les parlements nationaux, mais aussi au Parlement européen », a précisé la Ministre Liliane Ploumen. Terry Reintke, du groupe des Verts au Parlement européen, a relayé son appel et promis de pousser la Commission européenne à respecter ses engagements en ce qui concerne la santé et les droits sexuels et reproductifs. « Si nous n’accordons pas aux femmes leurs droits sexuels et reproductifs, aucun de nos objectifs de développement durable ne sera atteint. POINT. » a-t-elle déclaré. Les deux ministres ont confirmé à quel point l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs était crucial pour éradiquer la pauvreté.
Un appel aux parlementaires du monde entier
L’honorable Marie Rose Nguini Effa, députée camerounaise et présidente du Forum parlementaire africain sur la Population et le Développement, a clos la rencontre par un message fort : « Je veux que nous nous unissions, signions des résolutions et des lois et partagions les meilleures pratiques et idées entre nos pays, parce que nous sommes la voix des sans voix. » ‘She Decides’ fournira un solide emblème autour duquel se rallier à la cause de la santé et des droits sexuels et reproductifs des femmes et de jeunes filles dans les mois et les années à venir.