L’administration Trump supprime dans sa proposition de budget pour 2018 toutes les dépenses en faveur de la planification familiale internationale et de la santé reproductive. On parle ici d’un budget de 607,5 millions de dollars. Une suppression d’aide sans précédent, pas même sous les anciens présidents républicains.
La fin de l’aide américaine en faveur des programmes de planification familiale et de santé reproductive va, selon les calculs du Guttmacher Institute, conduire à 3,3 millions d’avortements supplémentaires, à 15 000 décès maternels de plus, à 8 autres millions de grossesses non planifiées et à 26 millions de femmes et de couples en moins qui pourront bénéficier de services de planification familiale.
La proposition de budget fait suite à l’annonce d’un élargissement de la Règle du Bâillon mondial (ou la politique de Mexico) qui s’appliquait précédemment à une série de financements fédéraux d’environ 600 millions de dollars et qui va maintenant affecter un éventail de programmes qui, ensemble, représentent une enveloppe de 8 milliards de dollars. La RBM a donc un impact direct sur l’aide en faveur de la lutte contre le VIH/Sida et le paludisme, en faveur de la santé maternelle et infantile ainsi que d’autres programmes de santé internationaux. Concrètement, cela signifie que des organisations qui souhaitent bénéficier de l’aide américaine pour la lutte contre le VIH, la tuberculose ou le paludisme doivent adhérer à la RBM.
L’élargissement de la Règle du Bâillon mondial et la suppression des budgets prévus pour la planification familiale illustrent l’influence du lobby anti-avortement américain relativement petit, mais bien organisé, au sein de l’actuelle administration Trump. Ces mesures traduisent aussi l’intention de Trump de réaliser d’importantes économies en ce qui concerne la coopération au développement. Ces mesures vont tout à fait à l’encontre de l’accord international visant à réaliser l’accès universel à la planification familiale et aux services de santé reproductive d’ici 2030, date d’échéance de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
La proposition de budget fait suite à l’annonce d’un élargissement de la Règle du Bâillon mondial (ou la politique de Mexico) qui s’appliquait précédemment à une série de financements fédéraux d’environ 600 millions de dollars et qui va maintenant affecter un éventail de programmes qui, ensemble, représentent une enveloppe de 8 milliards de dollars. La RBM a donc un impact direct sur l’aide en faveur de la lutte contre le VIH/Sida et le paludisme, en faveur de la santé maternelle et infantile ainsi que d’autres programmes de santé internationaux. Concrètement, cela signifie que des organisations qui souhaitent bénéficier de l’aide américaine pour la lutte contre le VIH, la tuberculose ou le paludisme doivent adhérer à la RBM.
L’élargissement de la Règle du Bâillon mondial et la suppression des budgets prévus pour la planification familiale illustrent l’influence du lobby anti-avortement américain relativement petit, mais bien organisé, au sein de l’actuelle administration Trump. Ces mesures traduisent aussi l’intention de Trump de réaliser d’importantes économies en ce qui concerne la coopération au développement. Ces mesures vont tout à fait à l’encontre de l’accord international visant à réaliser l’accès universel à la planification familiale et aux services de santé reproductive d’ici 2030, date d’échéance de l’Agenda 2030 pour le développement durable.