L'analyse annuelle des dépenses de la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) réalisée par Sensoa montre que les dépenses en matière de santé et de santé reproductive sont passées de 133 millions d'euros en 2019 à 141 millions d'euros en 2020. Cette évolution est principalement le résultat d'une augmentation des dépenses en faveur de la santé reproductive, qui sont passées de 24,86 millions d'euros à 33,45 millions d'euros, et en particulier de l'utilisation accrue de ressources destinées à la santé reproductive et sexuelle dans le cadre de la coopération gouvernementale de la Belgique avec les pays partenaires.
Sensoa demande donc à la ministre Kitir de poursuivre cette trajectoire de croissance qui a été établie lors de la précédente législature. Pour maintenir ce niveau et l’étendre il faut aussi que la santé et les droits sexuels et reproductifs, y compris le VIH, bénéficient systématiquement de l’attention et des ressources nécessaires dans les nouveaux programmes de coopération.
En ce qui concerne l’attention accordée à l’épidémie de VIH dans nos pays partenaires, la DGD obtient (une fois encore) une mauvaise note. La DGD a cessé d’utiliser son marqueur VIH interne, avec lequel elle évaluait jusqu’en 2019 dans quelle mesure ses actions contribuaient à la lutte contre le VIH-sida. Le fait que la DGD renonce à dresser ce tableau démontre de façon embarrassante qu’une attention systématique n’est plus accordée à la prévention et à la lutte contre le VIH-sida dans la coopération bilatérale.
Le soutien continu des organisations multilatérales pour la lutte contre le VIH est un “must”, mais il ne suffit pas. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui se passe dans nos pays partenaires. Ils sont encore confrontés à un nombre élevé de nouvelles infections et ne peuvent pas offrir à toutes les personnes vivantes avec le VIH l’accès au traitement essentiel à leur survie. C’est pourquoi Sensoa demande explicitement que le VIH soit à nouveau inscrit à l’ordre du jour de la coopération avec les pays partenaires et avec les acteurs qui y sont actifs et présente des propositions concrètes à cette fin dans le rapport.
De manière générale, la problématique demeure que les données disponibles sur les dépenses ne donnent pas suffisamment de précisions sur la contribution exacte de la coopération internationale belge. Par exemple, nous ne connaissons pas le montant de l'aide que la Belgique consacre au planning familial ni le nombre de jeunes qu'elle touche avec des informations sur les rapports sexuels protégés et la contraception abordable. Pour cette raison, Sensoa demande à nouveau à la DGD de mieux cartographier en quoi consiste le soutien belge et quels groupes cibles il atteint.
Le rapport est disponible en néerlandais et en français. L'analyse a été réalisée sur la base des chiffres que la DGD a fournis à Sensoa en novembre et décembre 2021.
En ce qui concerne l’attention accordée à l’épidémie de VIH dans nos pays partenaires, la DGD obtient (une fois encore) une mauvaise note. La DGD a cessé d’utiliser son marqueur VIH interne, avec lequel elle évaluait jusqu’en 2019 dans quelle mesure ses actions contribuaient à la lutte contre le VIH-sida. Le fait que la DGD renonce à dresser ce tableau démontre de façon embarrassante qu’une attention systématique n’est plus accordée à la prévention et à la lutte contre le VIH-sida dans la coopération bilatérale.
Le soutien continu des organisations multilatérales pour la lutte contre le VIH est un “must”, mais il ne suffit pas. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui se passe dans nos pays partenaires. Ils sont encore confrontés à un nombre élevé de nouvelles infections et ne peuvent pas offrir à toutes les personnes vivantes avec le VIH l’accès au traitement essentiel à leur survie. C’est pourquoi Sensoa demande explicitement que le VIH soit à nouveau inscrit à l’ordre du jour de la coopération avec les pays partenaires et avec les acteurs qui y sont actifs et présente des propositions concrètes à cette fin dans le rapport.
De manière générale, la problématique demeure que les données disponibles sur les dépenses ne donnent pas suffisamment de précisions sur la contribution exacte de la coopération internationale belge. Par exemple, nous ne connaissons pas le montant de l'aide que la Belgique consacre au planning familial ni le nombre de jeunes qu'elle touche avec des informations sur les rapports sexuels protégés et la contraception abordable. Pour cette raison, Sensoa demande à nouveau à la DGD de mieux cartographier en quoi consiste le soutien belge et quels groupes cibles il atteint.
Le rapport est disponible en néerlandais et en français. L'analyse a été réalisée sur la base des chiffres que la DGD a fournis à Sensoa en novembre et décembre 2021.
oda2020rapportfransdef.pdf |
oda2020rapportneddef.pdf |