
L’analyse annuelle des dépenses de la Direction générale de la Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) par Sensoa Intenational montre en effet qu’en quatre ans, les dépenses consacrées à la santé et à la santé reproductive sont à leur niveau le plus bas. La DGD a consacré au total 11,08 % de son budget à la santé et à la santé reproductive en 2019. C’était encore 13,29 % en 2017 et 12,84 % en 2016.
La baisse de l’aide allouée par la DGD à la prévention et à la prise en charge du VIH est particulièrement préoccupante. Celle-ci a diminué de moitié au cours de la précédente législature. Depuis 2017, on accorde nettement moins d’attention au VIH dans la coopération bilatérale et moins d’aide aux organisations multilatérales qui jouent un rôle moteur dans la riposte mondiale au VIH, comme par exemple l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM). L’aide multilatérale a toutefois connu une augmentation en 2019, mais insuffisante pour inverser la tendance.
La baisse de l’aide allouée par la DGD à la prévention et à la prise en charge du VIH est particulièrement préoccupante. Celle-ci a diminué de moitié au cours de la précédente législature. Depuis 2017, on accorde nettement moins d’attention au VIH dans la coopération bilatérale et moins d’aide aux organisations multilatérales qui jouent un rôle moteur dans la riposte mondiale au VIH, comme par exemple l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM). L’aide multilatérale a toutefois connu une augmentation en 2019, mais insuffisante pour inverser la tendance.
La situation sur le terrain ne permet pourtant pas de délaisser la lutte contre le VIH. Dans 9 des 14 pays partenaires de la coopération internationale belge, on fait actuellement face à une épidémie généralisée de VIH parmi la population. Celle-ci touche en particulier les jeunes femmes, qui courent deux fois plus de risques de vivre avec le VIH que les hommes. À côté de cela, certains groupes vulnérables (comme les hommes ayant des relations homosexuelles, les toxicomanes par voie intraveineuse) partout dans le monde sont plus susceptibles d’être infectés par le VIH que la population générale, ce qui nécessite des programmes et projets particuliers.
À l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le Sida, Sensoa demande à la ministre de la Coopération au Développement, Meryame Kitir, qu’un rattrapage soit fait en ce qui concerne la prévention et la prise en charge du VIH, en misant sur une approche intégrée et multisectorielle.
L’analyse a aussi enregistré une réduction des dépenses consacrées au secteur de la santé reproductive, qui ont diminué d’un quart en 2019 par rapport au niveau qu’elles avaient au début de la précédente législature, et cela malgré que ce soit une priorité politique. Dans l’aide humanitaire, l’attention accordée à la santé reproductive est restée stable, mais là aussi, il y a beaucoup de progrès à faire.
D’une manière générale, nous sommes toujours confrontés au même problème, à savoir que les données relatives aux dépenses dont nous disposons ne nous permettent pas de savoir à quoi la coopération belge au développement contribue exactement. C’est ainsi que nous ne savons pas quelle part de son aide la Belgique accorde à la planification familiale, si cette aide permet effectivement d’atteindre les jeunes pour les informer sur les relations sexuelles sans risque ou leur fournir des moyens de contraception gratuits ou abordables, ni quel est le montant des ressources qui vont réellement à la prévention du VIH. C’est pourquoi Sensoa demande à nouveau que la DGD identifie mieux en quoi consiste l’aide belge ainsi que les groupes cibles qui sont atteints grâce à celle-ci.
Le rapport est disponible en français et en néerlandais et comprend un résumé dans lequel on retrouve les principaux résultats ainsi que des recommandations. L’analyse a été réalisée en se basant sur les chiffres qui ont été transmis à Sensoa par la DGD en novembre 2020.
À l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le Sida, Sensoa demande à la ministre de la Coopération au Développement, Meryame Kitir, qu’un rattrapage soit fait en ce qui concerne la prévention et la prise en charge du VIH, en misant sur une approche intégrée et multisectorielle.
L’analyse a aussi enregistré une réduction des dépenses consacrées au secteur de la santé reproductive, qui ont diminué d’un quart en 2019 par rapport au niveau qu’elles avaient au début de la précédente législature, et cela malgré que ce soit une priorité politique. Dans l’aide humanitaire, l’attention accordée à la santé reproductive est restée stable, mais là aussi, il y a beaucoup de progrès à faire.
D’une manière générale, nous sommes toujours confrontés au même problème, à savoir que les données relatives aux dépenses dont nous disposons ne nous permettent pas de savoir à quoi la coopération belge au développement contribue exactement. C’est ainsi que nous ne savons pas quelle part de son aide la Belgique accorde à la planification familiale, si cette aide permet effectivement d’atteindre les jeunes pour les informer sur les relations sexuelles sans risque ou leur fournir des moyens de contraception gratuits ou abordables, ni quel est le montant des ressources qui vont réellement à la prévention du VIH. C’est pourquoi Sensoa demande à nouveau que la DGD identifie mieux en quoi consiste l’aide belge ainsi que les groupes cibles qui sont atteints grâce à celle-ci.
Le rapport est disponible en français et en néerlandais et comprend un résumé dans lequel on retrouve les principaux résultats ainsi que des recommandations. L’analyse a été réalisée en se basant sur les chiffres qui ont été transmis à Sensoa par la DGD en novembre 2020.
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