Priorités en Flandre
Dans l’accord de gouvernement flamand pour 2019-2023, le gouvernement s’engage à lutter contre la violence sexuelle et liée au genre, en accordant une attention particulière à la prévention des mariages forcés, des crimes d’honneur et des mutilations génitales féminines. Selon le nouveau gouvernement, l’approche en matière de la santé sexuelle doit elle aussi rester au centre des préoccupations.
Dans l’accord de gouvernement flamand pour 2019-2023, le gouvernement s’engage à lutter contre la violence sexuelle et liée au genre, en accordant une attention particulière à la prévention des mariages forcés, des crimes d’honneur et des mutilations génitales féminines. Selon le nouveau gouvernement, l’approche en matière de la santé sexuelle doit elle aussi rester au centre des préoccupations.
Les priorités de la Flandre au niveau international
Dans le cadre de la coopération internationale, le gouvernement investira dans des projets qui visent à améliorer l’égalité entre les hommes et les femmes, avec une attention particulière pour l’éducation des femmes et la promotion des SDSR. Le nouveau gouvernement flamand promet aussi de contribuer activement à la réalisation de l’Agenda 2030 pour les ODD dans les pays en voie de développement. Mais actuellement, la Belgique ne consacre que 0,4% de son RNB à la coopération au développement, malgré l’obligation légale de 0,7%. Au cours de la prochaine législature, le gouvernement flamand promet de redoubler d’efforts pour enfin atteindre la norme de 0,7% au niveau belge.
Les projets de la Flandre pour la coopération bilatérale
Pour ce qui est des pays partenaires, le gouvernement flamand continuera de concentrer ses efforts sur le Malawi et le Mozambique, mais “la coopération avec l’Afrique du Sud sera réorientée pour passer d’une coopération au développement à une coopération diplomatique politique et économique étroite.” Le ministre-président flamand Jambon a en outre aussi exprimé son intention de mettre en place une nouvelle coopération avec un ou plusieurs pays de la région de l’Afrique du Nord et de l’Est. Le futur pays partenaire sera toutefois sélectionné sur la base de sa coopération actuelle avec l’UE dans la lutte contre la traite des êtres humains et la migration illégale. Le nouveau gouvernement se rallie ainsi à la tendance générale d’utiliser des fonds de la coopération au développement pour la gestion des flux migratoires.
Le salut viendrait-il du secteur privé ?
Le nouveau gouvernement encourage par ailleurs le secteur privé à participer à la réalisation des ODD. Il investira donc activement dans la coopération au développement via des partenariats public-privé. Des fonds publics ne seront jugés nécessaires que si les partenaires privés ne peuvent pas assumer (seuls) le risque, ou s’ils n’offrent pas de solution adéquate. L’appel au soutien du secteur privé en faveur de la coopération au développement ne doit en aucun cas se faire au détriment des secteurs sociaux, y compris des SDSR, étant donné que ceux-ci dépendent traditionnellement des montants alloués à l’APD. Les mécanismes qui visent à mobiliser des ressources du secteur privé sont surtout axés sur des secteurs non sociaux, comme par exemple des projets d’infrastructure, et beaucoup moins sur des secteurs sociaux comme les soins de santé, l’éducation et les SDSR. La réduction des montants traditionnellement alloués à l’APD et le passage à des mécanismes dans le secteur privé pourraient donc réellement risquer de faire en sorte que les investissements soient nettement moins importants. Par ailleurs, on dispose de peu de données concernant les réelles performances des systèmes de soins de santé privés, et tels systèmes augmentent souvent l’inégalité d’accès à des services de santé de qualité entre riches et pauvres. C’est ainsi qu’ils sont incapables de fournir des soins de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive à tous, y compris à ceux qui en ont plus difficilement les moyens.
Aide humanitaire ou coopération au développement ?
Et pour terminer, le gouvernement envisage de transférer une partie des ressources consacrées à la coopération au développement à l’aide d’urgence de la Flandre. Un soutien accru en faveur de l’aide humanitaire est évidemment le bienvenu, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la coopération au développement, qui pourrait d’abord et avant tout contribuer à prévenir les catastrophes humanitaires.
Dans le cadre de la coopération internationale, le gouvernement investira dans des projets qui visent à améliorer l’égalité entre les hommes et les femmes, avec une attention particulière pour l’éducation des femmes et la promotion des SDSR. Le nouveau gouvernement flamand promet aussi de contribuer activement à la réalisation de l’Agenda 2030 pour les ODD dans les pays en voie de développement. Mais actuellement, la Belgique ne consacre que 0,4% de son RNB à la coopération au développement, malgré l’obligation légale de 0,7%. Au cours de la prochaine législature, le gouvernement flamand promet de redoubler d’efforts pour enfin atteindre la norme de 0,7% au niveau belge.
Les projets de la Flandre pour la coopération bilatérale
Pour ce qui est des pays partenaires, le gouvernement flamand continuera de concentrer ses efforts sur le Malawi et le Mozambique, mais “la coopération avec l’Afrique du Sud sera réorientée pour passer d’une coopération au développement à une coopération diplomatique politique et économique étroite.” Le ministre-président flamand Jambon a en outre aussi exprimé son intention de mettre en place une nouvelle coopération avec un ou plusieurs pays de la région de l’Afrique du Nord et de l’Est. Le futur pays partenaire sera toutefois sélectionné sur la base de sa coopération actuelle avec l’UE dans la lutte contre la traite des êtres humains et la migration illégale. Le nouveau gouvernement se rallie ainsi à la tendance générale d’utiliser des fonds de la coopération au développement pour la gestion des flux migratoires.
Le salut viendrait-il du secteur privé ?
Le nouveau gouvernement encourage par ailleurs le secteur privé à participer à la réalisation des ODD. Il investira donc activement dans la coopération au développement via des partenariats public-privé. Des fonds publics ne seront jugés nécessaires que si les partenaires privés ne peuvent pas assumer (seuls) le risque, ou s’ils n’offrent pas de solution adéquate. L’appel au soutien du secteur privé en faveur de la coopération au développement ne doit en aucun cas se faire au détriment des secteurs sociaux, y compris des SDSR, étant donné que ceux-ci dépendent traditionnellement des montants alloués à l’APD. Les mécanismes qui visent à mobiliser des ressources du secteur privé sont surtout axés sur des secteurs non sociaux, comme par exemple des projets d’infrastructure, et beaucoup moins sur des secteurs sociaux comme les soins de santé, l’éducation et les SDSR. La réduction des montants traditionnellement alloués à l’APD et le passage à des mécanismes dans le secteur privé pourraient donc réellement risquer de faire en sorte que les investissements soient nettement moins importants. Par ailleurs, on dispose de peu de données concernant les réelles performances des systèmes de soins de santé privés, et tels systèmes augmentent souvent l’inégalité d’accès à des services de santé de qualité entre riches et pauvres. C’est ainsi qu’ils sont incapables de fournir des soins de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive à tous, y compris à ceux qui en ont plus difficilement les moyens.
Aide humanitaire ou coopération au développement ?
Et pour terminer, le gouvernement envisage de transférer une partie des ressources consacrées à la coopération au développement à l’aide d’urgence de la Flandre. Un soutien accru en faveur de l’aide humanitaire est évidemment le bienvenu, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la coopération au développement, qui pourrait d’abord et avant tout contribuer à prévenir les catastrophes humanitaires.