La 62ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) s’est achevée le 23 mars dernier après une longue semaine de négociations. La CSW est le principal organe intergouvernemental mondial dédié à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Selon les observateurs, cette conférence a été l’une des plus réussies de ces dernières années, en termes de processus et de résultats. Cette session était principalement axée sur les problèmes à régler et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural, une population bien trop souvent négligée et parmi celles qui sont le plus laissées pour compte.
Nouveaux engagements
D’importants progrès ont été réalisés : concernant la diversité et la nécessité de s’attaquer aux formes multiples et convergentes de discrimination auxquelles les femmes et les filles rurales sont confrontées. De nouveaux engagements ont été pris visant à combattre les inégalités en matière de santé reproductive ainsi que la mortalité maternelle et à remédier au problème du manque d’effectifs dans le secteur de la santé.
Des engagements existants concernant la santé sexuelle et reproductive et les droits reproductifs ont été réaffirmés. Dans les conclusions concertées, la CSW s’engage également à donner une éducation aux filles et à s’occuper de la violence et du harcèlement dans les écoles, ainsi que des questions de santé « féminine », de l’éducation et de l’information sur la santé sexuelle et reproductive, de même que du soutien à apporter aux jeunes filles enceintes et à celles qui élèvent un enfant.
Des défenseurs partout dans le monde
Le résultat du document final démontre le ferme engagement des États membres concernant les droits des femmes et des filles, en particulier l’Amérique latine, ce qu’on appelle les pays des montagnes (avec la Norvège et le Canada) ainsi que l’Union européenne, mais aussi la Tunisie et le Liban, qui se sont érigés en défenseurs de la promotion des SDSR des femmes et des filles. En tant que partenaire de Countdown 2030 Europe, Sensoa a contribué activement aux négociations, en formulant des recommandations à l’intention du ministère belge des Affaires étrangères sur la meilleure façon de faire avancer les SDSR pour les femmes et les filles rurales.
Nations Unies : Et maintenant ?
Le succès des négociations suscite des attentes pour la prochaine session de la Commission de la population et du développement, du 9 au 13 avril, lors de laquelle les États membres des Nations Unies s’intéresseront à “l’urbanisation durable, la mobilité des personnes et la migration internationale”. La croissance rapide de la population urbaine a pour effet d’accroître la pression sur les interventions en matière de SDSR, sur l’accès aux services de santé et autres structures de soutien, affectant en particulier les nombreux jeunes qui quittent les régions rurales pour venir s’installer dans les villes. Sensoa a donné des orientations concernant l’avant-projet et assurera le suivi des négociations.
D’importants progrès ont été réalisés : concernant la diversité et la nécessité de s’attaquer aux formes multiples et convergentes de discrimination auxquelles les femmes et les filles rurales sont confrontées. De nouveaux engagements ont été pris visant à combattre les inégalités en matière de santé reproductive ainsi que la mortalité maternelle et à remédier au problème du manque d’effectifs dans le secteur de la santé.
Des engagements existants concernant la santé sexuelle et reproductive et les droits reproductifs ont été réaffirmés. Dans les conclusions concertées, la CSW s’engage également à donner une éducation aux filles et à s’occuper de la violence et du harcèlement dans les écoles, ainsi que des questions de santé « féminine », de l’éducation et de l’information sur la santé sexuelle et reproductive, de même que du soutien à apporter aux jeunes filles enceintes et à celles qui élèvent un enfant.
Des défenseurs partout dans le monde
Le résultat du document final démontre le ferme engagement des États membres concernant les droits des femmes et des filles, en particulier l’Amérique latine, ce qu’on appelle les pays des montagnes (avec la Norvège et le Canada) ainsi que l’Union européenne, mais aussi la Tunisie et le Liban, qui se sont érigés en défenseurs de la promotion des SDSR des femmes et des filles. En tant que partenaire de Countdown 2030 Europe, Sensoa a contribué activement aux négociations, en formulant des recommandations à l’intention du ministère belge des Affaires étrangères sur la meilleure façon de faire avancer les SDSR pour les femmes et les filles rurales.
Nations Unies : Et maintenant ?
Le succès des négociations suscite des attentes pour la prochaine session de la Commission de la population et du développement, du 9 au 13 avril, lors de laquelle les États membres des Nations Unies s’intéresseront à “l’urbanisation durable, la mobilité des personnes et la migration internationale”. La croissance rapide de la population urbaine a pour effet d’accroître la pression sur les interventions en matière de SDSR, sur l’accès aux services de santé et autres structures de soutien, affectant en particulier les nombreux jeunes qui quittent les régions rurales pour venir s’installer dans les villes. Sensoa a donné des orientations concernant l’avant-projet et assurera le suivi des négociations.