
L’administration Trump-Pence a décidé d’arrêter de financer l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population. Rien qu’en 2016, l’aide américaine allouée au travail de l’UNFPA avait contribué à prévenir plus de 2 340 décès maternels, 947 000 grossesses non planifiées et 295 000 avortements à risque. On estime que cela avait permis à 800 000 personnes de décider librement du nombre d’enfants qu’elles souhaitaient avoir. Grâce au soutien apporté par les É.-U., l’organisation des Nations Unies avait pu venir en aide à pas moins de 9 millions de gens vivant en situations d’urgence humanitaire ainsi que dans des camps de réfugiés, où l'organisation offre des services de santé sexuelle et reproductive et tente de prévenir la violence liée au genre.
Un raisonnement fallacieux comme ‘justification’
La suppression de l’aide s’est faite au motif que l’UNFPA encouragerait l’avortement forcé et la stérilisation en Chine. Voilà encore un nouvel exemple d’‘alternative facts’ (ou faits alternatifs), car l’UNFPA est justement connu au sein des Nations Unies pour pousser la Chine vers un plus grand respect des droits sexuels et reproductifs des individus.
Ce retrait de l’aide entraînera pour l’UNFPA une perte d’environ 70 millions de dollars par an, soit un dixième de son budget. Cette décision est une catastrophe pour des millions de gens auxquels l’UNFPA vient en aide dans les 150 pays où l’organisation est active. Ce retrait signifie aussi que l’aide des donateurs européens en faveur de l’UNFPA deviendra à l’avenir encore plus importante.
La réponse de l’Europe
En mars dernier, le ministre belge de la Coopération au Développement, Alexander De Croo, avait organisé en collaboration avec ses homologues suédois, danois et néerlandais une grande conférence internationale en réponse au recul de l’aide en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs depuis la nomination du président républicain. Instigateurs de l’initiative baptisée ‘She Decides’, ces pays, entre-temps rejoints par d’autres pays solidaires, mais aussi soutenus par la société civile, œuvreront à combler le déficit de financement et à promouvoir ces droits de l’Homme.
La suppression de l’aide s’est faite au motif que l’UNFPA encouragerait l’avortement forcé et la stérilisation en Chine. Voilà encore un nouvel exemple d’‘alternative facts’ (ou faits alternatifs), car l’UNFPA est justement connu au sein des Nations Unies pour pousser la Chine vers un plus grand respect des droits sexuels et reproductifs des individus.
Ce retrait de l’aide entraînera pour l’UNFPA une perte d’environ 70 millions de dollars par an, soit un dixième de son budget. Cette décision est une catastrophe pour des millions de gens auxquels l’UNFPA vient en aide dans les 150 pays où l’organisation est active. Ce retrait signifie aussi que l’aide des donateurs européens en faveur de l’UNFPA deviendra à l’avenir encore plus importante.
La réponse de l’Europe
En mars dernier, le ministre belge de la Coopération au Développement, Alexander De Croo, avait organisé en collaboration avec ses homologues suédois, danois et néerlandais une grande conférence internationale en réponse au recul de l’aide en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs depuis la nomination du président républicain. Instigateurs de l’initiative baptisée ‘She Decides’, ces pays, entre-temps rejoints par d’autres pays solidaires, mais aussi soutenus par la société civile, œuvreront à combler le déficit de financement et à promouvoir ces droits de l’Homme.