
Les négociations internationales annuelles des Nations unies sur les droits des femmes ont pris fin le 22 mars. Elles sont également appelées « la Commission de la condition de la femme ». Chaque année, les États membres des Nations unies se rassemblent pour évoquer un aspect différent de l’égalité des genres. Le thème de cette année était « la lutte contre la pauvreté et le renforcement des institutions et du financement suivant la perspective du genre ». Les négociations sont toujours compliquées, les États membres ont des positions particulièrement divergentes sur les droits humains, les SDSR, l’éducation sexuelle et même sur le concept d’égalité de genre. Parfois, aucun consensus n’est atteint.
Que contient le texte ?
Les conclusions conjointes contiennent des références fortes à la sante sexuelle et reproductive (SSR), aux soins de santé et à la sante et les droits sexuels et reproductifs. De plus, une attention est accordée au vécu spécifique de la pauvreté chez les adolescents et les filles. Le texte promeut également une participation et un leadership entiers, égaux et significatifs des jeunes femmes, des adolescentes et des filles dans le contexte de la lutte contre la pauvreté. Le langage qui lutte contre les barrières spécifiques au genre qui entravent leurs droits et leur autonomisation est un signal positif.
Barrières spécifiques au genre qui sont citées dans le texte :
L’intégration de plusieurs formes de discrimination, qui se renforcent mutuellement, est un autre aspect important évoqué. Ce langage progressif occupe une place centrale dans le thème de cette année, bien qu’il ait parfois été omis dans les conclusions conjointes des années précédentes.
Barrières spécifiques au genre qui sont citées dans le texte :
- toutes les formes de violence, y compris la violence sexuelle et la violence fondée sur le genre ;
- les mariages d’enfants, précoces et forcés ;
- les grossesses des adolescentes ;
- la répartition inégale des soins gratuits.
L’intégration de plusieurs formes de discrimination, qui se renforcent mutuellement, est un autre aspect important évoqué. Ce langage progressif occupe une place centrale dans le thème de cette année, bien qu’il ait parfois été omis dans les conclusions conjointes des années précédentes.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Ces textes des Nations unies sont fastidieux et le processus peut sembler très abstrait. Il est toutefois positif qu’un consensus mondial soit atteint quant à la nécessité d’autonomisation des femmes et des filles et au lien avec la pauvreté. Les organisations de la société civile du monde entier peuvent à présent utiliser ce texte pour inciter les pouvoirs publics nationaux à faire ce qu’il faut dans le pays et à l’étranger. Les pouvoirs publics peuvent quant à eux utiliser ces conclusions comme inspiration pour leur propre politique et leurs programmes.