Dans son récent rapport, l’ONUSIDA souligne que les objectifs mondiaux pour 2020 n’ont pas été atteints, et ce malgré les efforts des dernières années. Plus de gens connaissent leur statut sérologique, plus de gens ont accès aux médicaments et plus de gens ont une charge virale indétectable grâce à la prise de leur traitement. Mais les efforts pour prévenir les nouvelles infections ont été moins fructueux. Le nombre annuel de nouvelles infections chez les adultes a à peine diminué au cours des 4 dernières années et aucune région n’a atteint l’objectif de réduire de 75 % le nombre de nouvelles infections par rapport à 2016.
Le fil rouge que l’on retrouve tout au long du rapport, ce sont les inégalités. On parle non seulement ici des inégalités entre les pays : les bons résultats des pays ayant une solide prestation de services, une politique de dépistage et des programmes de lutte contre le VIH contrastent fortement avec la stagnation et l’apparition de nouveaux obstacles dans d’autres pays. Mais on vise aussi les inégalités à l’intérieur même des pays : partout dans le monde, des facteurs tels que les revenus, le genre, l’âge et la race jouent un rôle important dans l’accès au dépistage du VIH. Par ailleurs, la criminalisation et la stigmatisation de certains groupes cibles, comme les personnes qui s’injectent des drogues, les transgenres, les prostitué(e)s, ainsi que les hommes ayant des relations avec des hommes, ont un impact négatif sur leur santé et la connaissance de leur séropositivité.
Et la pandémie de COVID-19 a renforcé les inégalités déjà existantes. Les pays riches ont dépensé des milliards pour leur stratégie de lutte contre le COVID-19 et pour les vaccins, alors que les pays à faible et moyen revenu sont restés (et restent encore) sur le carreau. Ces pays ont en effet du mal à investir davantage dans leur système de santé et à accéder aux vaccins. Et cela a des conséquences graves pour les personnes vivant avec le VIH dans ces pays. Une étude révèle en effet que les personnes vivant avec le VIH qui sont infectées par le virus de la COVID-19 ont de plus grands risques de développer des symptômes graves et de décéder.
La lutte contre la COVID-19 peut par ailleurs tirer de nombreuses leçons de la lutte contre le VIH. Les énormes progrès réalisés en matière de dépistage du VIH et d’accès au traitement contre le VIH au cours des dernières décennies montrent ce qu’il est possible de faire lorsqu’on travaille ensemble et qu’on est à l’écoute des populations les plus touchées. Le rapport appelle dès lors les pays à ne pas refaire les mêmes erreurs qu’au début de l’épidémie de VIH (qui était à cette époque encore une épidémie de sida) en investissant suffisamment dans la production de vaccins, mais aussi en rendant le dépistage et le traitement gratuits pour tous, partout dans le monde.
Le rapport insiste en outre sur le fait qu’on a besoin de plus de ressources nationales a mais aussi internationales pour mettre fin au VIH, un objectif auquel tous les pays se sont engagés dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le Développement durable. “Ces résultats nous montrent ce qu’il est possible de faire lorsqu’on rejette le statu quo et qu’on s’attaque aux inégalités qui sont à l’origine de tellement de souffrances inutiles”, a ainsi souligné Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA.
Et la pandémie de COVID-19 a renforcé les inégalités déjà existantes. Les pays riches ont dépensé des milliards pour leur stratégie de lutte contre le COVID-19 et pour les vaccins, alors que les pays à faible et moyen revenu sont restés (et restent encore) sur le carreau. Ces pays ont en effet du mal à investir davantage dans leur système de santé et à accéder aux vaccins. Et cela a des conséquences graves pour les personnes vivant avec le VIH dans ces pays. Une étude révèle en effet que les personnes vivant avec le VIH qui sont infectées par le virus de la COVID-19 ont de plus grands risques de développer des symptômes graves et de décéder.
La lutte contre la COVID-19 peut par ailleurs tirer de nombreuses leçons de la lutte contre le VIH. Les énormes progrès réalisés en matière de dépistage du VIH et d’accès au traitement contre le VIH au cours des dernières décennies montrent ce qu’il est possible de faire lorsqu’on travaille ensemble et qu’on est à l’écoute des populations les plus touchées. Le rapport appelle dès lors les pays à ne pas refaire les mêmes erreurs qu’au début de l’épidémie de VIH (qui était à cette époque encore une épidémie de sida) en investissant suffisamment dans la production de vaccins, mais aussi en rendant le dépistage et le traitement gratuits pour tous, partout dans le monde.
Le rapport insiste en outre sur le fait qu’on a besoin de plus de ressources nationales a mais aussi internationales pour mettre fin au VIH, un objectif auquel tous les pays se sont engagés dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le Développement durable. “Ces résultats nous montrent ce qu’il est possible de faire lorsqu’on rejette le statu quo et qu’on s’attaque aux inégalités qui sont à l’origine de tellement de souffrances inutiles”, a ainsi souligné Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA.