Depuis 1997, année où l'épidémie de VIH a atteint son pic, le nombre d’infections dans le monde avait diminué de 40%, mais cette tendance positive est maintenant terminée. Selon un rapport de l’ONUSIDA, il semble que le nombre de nouvelles infections par le VIH chez les adultes ne diminue plus depuis au moins cinq ans.

On estime qu’1,9 million d’adultes ont été infectés chaque année. L’ONUSIDA demande donc de renforcer les efforts de prévention.
Populations clés
Dans certaines régions, comme les Caraïbes, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, le nombre d’infections a même augmenté entre 2010 et 2015, jusqu’à même atteindre une hausse de 57% dans cette dernière région. Le fait que le nombre d’infections ne diminue pas s’explique entre autres par l’attention limitée portée aux populations clés. Il s’agit de populations qui sont exposées à un risque accru d’infection par le VIH, comme par exemple les hommes ayant des relations homosexuelles, les professionnel(le)s du sexe, les toxicomanes par voie intraveineuse. Ces groupes de population représentent 35% du nombre de nouvelles infections.
« Access is the issue »
Il y a vingt ans, les options qui s'offraient à nous en matière de prévention contre le VIH étaient limitées. Aujourd’hui, on dispose d’un large éventail de méthodes préventives grâce auxquelles les gens peuvent se protéger, comme par exemple les préservatifs, les programmes de circoncision masculine médicale volontaire et la prophylaxie pré-exposition (qui consiste à prendre des médicaments contre le VIH pour diminuer les risques d’infection). Mais il faut aussi que les populations clés ainsi que les jeunes femmes puissent avoir accès aux services de santé liés au VIH. « Access is the issue » (Le problème, c’est l’accès), explique Michel Sidibé, directeur de l’ONUSIDA. “Tant que les gens ne se sentiront pas en sécurité ou ne disposeront pas des moyens qui leur permettront d’accéder à des services de santé liés au VIH, nous ne pourrons pas mettre fin à l'épidémie.”
Regardez le nouveau rapport de l’ONUSIDA
Populations clés
Dans certaines régions, comme les Caraïbes, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, le nombre d’infections a même augmenté entre 2010 et 2015, jusqu’à même atteindre une hausse de 57% dans cette dernière région. Le fait que le nombre d’infections ne diminue pas s’explique entre autres par l’attention limitée portée aux populations clés. Il s’agit de populations qui sont exposées à un risque accru d’infection par le VIH, comme par exemple les hommes ayant des relations homosexuelles, les professionnel(le)s du sexe, les toxicomanes par voie intraveineuse. Ces groupes de population représentent 35% du nombre de nouvelles infections.
« Access is the issue »
Il y a vingt ans, les options qui s'offraient à nous en matière de prévention contre le VIH étaient limitées. Aujourd’hui, on dispose d’un large éventail de méthodes préventives grâce auxquelles les gens peuvent se protéger, comme par exemple les préservatifs, les programmes de circoncision masculine médicale volontaire et la prophylaxie pré-exposition (qui consiste à prendre des médicaments contre le VIH pour diminuer les risques d’infection). Mais il faut aussi que les populations clés ainsi que les jeunes femmes puissent avoir accès aux services de santé liés au VIH. « Access is the issue » (Le problème, c’est l’accès), explique Michel Sidibé, directeur de l’ONUSIDA. “Tant que les gens ne se sentiront pas en sécurité ou ne disposeront pas des moyens qui leur permettront d’accéder à des services de santé liés au VIH, nous ne pourrons pas mettre fin à l'épidémie.”
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