
La directrice de l'UNFPA à Bruxelles, Sietske Steneker, a présenté le rapport, intitulé à juste titre "Contre ma volonté", traitant des pratiques néfastes à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Parmi les pratiques néfastes figurent les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants et la préférence pour les garçons. Toutes ces pratiques sont exacerbées par la pandémie de COVID-19 et le nombre absolu de filles qui y sont soumises continue d'augmenter, même après des décennies de travail acharné par les défenseurs et les organisations de terrain.
Le GAMS a rappelé aux participants que les MGF sont un problème mondial, qui affecte également les filles en Belgique. Elles constituent particulièrement une question des droits humains et il est crucial de travailler sur les normes et croyances culturelles dans ce contexte. Le GAMS travaille dans différents secteurs et forme des professionnels à avoir une approche culturelle sensible de la question. Le GAMS a souligné qu'il n'y a pas de solutions à court terme et qu'un changement durable va de pair avec une implication à long terme.
La ministre Kitir a clôturé le webinaire en présentant ses plans politiques et en répondant aux questions. Elle a souligné que la santé et les droits sexuels et reproductifs occuperont une place importante dans sa politique, avec les ODD au cœur de son travail et un accent marqué sur les répercussions des politiques sur le bien-être des femmes. Elle veillera également à l'intégration systématique des SDSR dans le renforcement du système de santé. Conjointement avec sa collègue la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmes, elle entend se faire entendre sur les questions des SDSR tant au niveau international que bilatéral, comme la Belgique l'a fait ces dernières années.