Les Parlementaires pour l'Agenda 2030 et l'UNFPA ont lancé conjointement le rapport sur l'état de la population mondiale 2020 en Belgique par le biais d'un webinaire interactif en ligne. Parmi les orateurs invités au lancement figuraient la nouvelle ministre de la Coopération au développement, Meryame Kitir, la directrice de Plan International Niger Ramatou Kane et la codirectrice du GAMS en Belgique, Stephanie Florquin, ainsi que des représentants de la Direction générale Coopération au développement.
La directrice de l'UNFPA à Bruxelles, Sietske Steneker, a présenté le rapport, intitulé à juste titre "Contre ma volonté", traitant des pratiques néfastes à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Parmi les pratiques néfastes figurent les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants et la préférence pour les garçons. Toutes ces pratiques sont exacerbées par la pandémie de COVID-19 et le nombre absolu de filles qui y sont soumises continue d'augmenter, même après des décennies de travail acharné par les défenseurs et les organisations de terrain.
La directrice de l'UNFPA à Bruxelles, Sietske Steneker, a présenté le rapport, intitulé à juste titre "Contre ma volonté", traitant des pratiques néfastes à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Parmi les pratiques néfastes figurent les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants et la préférence pour les garçons. Toutes ces pratiques sont exacerbées par la pandémie de COVID-19 et le nombre absolu de filles qui y sont soumises continue d'augmenter, même après des décennies de travail acharné par les défenseurs et les organisations de terrain.
Au Niger, pays partenaire de la Belgique, 3 filles sur 10 quitteront l'école avant de terminer leurs études primaires et elles ne seront que 17 sur 100 à terminer l'école secondaire. En raison du mariage des enfants, 24 % de toutes les filles sont enceintes ou ont déjà accouché à l'âge de 16 ans. La pratique de mariage des enfants reste étroitement liée à l'honneur de la famille, mais la pauvreté et les défis juridiques jouent également un rôle important. Plan International Niger travaille à tous les niveaux, avec les communautés et les parlementaires, pour changer à la fois les normes culturelles et les cadres juridiques. Leur objectif principal est d’améliorer l’accès des filles à l’éducation. En gardant les filles à l'école et en travaillant avec les garçons, elles obtiennent des résultats.
Le GAMS a rappelé aux participants que les MGF sont un problème mondial, qui affecte également les filles en Belgique. Elles constituent particulièrement une question des droits humains et il est crucial de travailler sur les normes et croyances culturelles dans ce contexte. Le GAMS travaille dans différents secteurs et forme des professionnels à avoir une approche culturelle sensible de la question. Le GAMS a souligné qu'il n'y a pas de solutions à court terme et qu'un changement durable va de pair avec une implication à long terme.
La ministre Kitir a clôturé le webinaire en présentant ses plans politiques et en répondant aux questions. Elle a souligné que la santé et les droits sexuels et reproductifs occuperont une place importante dans sa politique, avec les ODD au cœur de son travail et un accent marqué sur les répercussions des politiques sur le bien-être des femmes. Elle veillera également à l'intégration systématique des SDSR dans le renforcement du système de santé. Conjointement avec sa collègue la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmes, elle entend se faire entendre sur les questions des SDSR tant au niveau international que bilatéral, comme la Belgique l'a fait ces dernières années.
Le GAMS a rappelé aux participants que les MGF sont un problème mondial, qui affecte également les filles en Belgique. Elles constituent particulièrement une question des droits humains et il est crucial de travailler sur les normes et croyances culturelles dans ce contexte. Le GAMS travaille dans différents secteurs et forme des professionnels à avoir une approche culturelle sensible de la question. Le GAMS a souligné qu'il n'y a pas de solutions à court terme et qu'un changement durable va de pair avec une implication à long terme.
La ministre Kitir a clôturé le webinaire en présentant ses plans politiques et en répondant aux questions. Elle a souligné que la santé et les droits sexuels et reproductifs occuperont une place importante dans sa politique, avec les ODD au cœur de son travail et un accent marqué sur les répercussions des politiques sur le bien-être des femmes. Elle veillera également à l'intégration systématique des SDSR dans le renforcement du système de santé. Conjointement avec sa collègue la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmes, elle entend se faire entendre sur les questions des SDSR tant au niveau international que bilatéral, comme la Belgique l'a fait ces dernières années.