D’après un nouveau rapport publié par l’ONUSIDA, le monde progresse dans la réalisation de l’agenda 90-90-90. Cet agenda international voudrait que d’ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH ; que 90 % de ces personnes diagnostiquées aient accès au traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.
Bilan de la situation
Aujourd’hui, plus de la moitié (53%) des personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral. Plus de deux tiers (70%) des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique et des personnes séropositives qui sont au courant de leur état, 77% ont accès au traitement. Et 82% des personnes de ce dernier groupe ont une charge virale indétectable.
Sept pays
L’Afrique orientale et australe, l’Europe centrale et occidentale, l’Amérique du Nord et l’Amérique latine sont des régions qui sont sur la bonne voie pour réaliser les ‘objectifs 90-90-90’. Sept pays y sont déjà parvenus : le Botswana, le Cambodge, le Danemark, l’Islande, Singapour, la Suède et le Royaume-Uni. D’autres pays, parmi lesquels la Belgique, sont sur le point de le faire.
Mais des critiques aussi
AVAC, l’Aids Vaccine Advocacy Coalition, une coalition internationale qui œuvre dans le domaine de la prévention du VIH, se montre quant à elle critique à l’égard du rapport. D’après l’AVAC, l’ONUSIDA se focalise trop sur l’importance d’une approche biomédicale du VIH, au détriment de la prévention primaire.
L’organisation de prévention du VIH déplore en outre que la mise en œuvre de programmes encourageant les préservatifs et la circoncision masculine prenne du retard et que la PrEP ne soit accessible que dans quelques pays.
Épidémie de VIH touche les jeunes africains
Enfin, l’AVAC attire l’attention sur l’épidémie de VIH qui touche les jeunes en Afrique subsaharienne. Dans de nombreux pays africains, on compte deux fois plus de jeunes infectés par le VIH qu’au tout début de l’épidémie.
En 2016, le nombre de cas de VIH nouvellement diagnostiqués chez les jeunes femmes africaines âgées entre 15 et 24 ans dépassait de 44 pour cent celui observé chez les hommes du même groupe d’âge. Compte tenu de l’évolution démographique, le nombre de cas de VIH diagnostiqués chez les jeunes africains continuera d’augmenter. Les stratégies actuelles en matière de prévention du VIH ne sont pas suffisamment efficaces pour endiguer l’épidémie de VIH chez les jeunes.
Lire le (communiqué de presse au sujet du) nouveau rapport de l’ONUSIDA
Aujourd’hui, plus de la moitié (53%) des personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral. Plus de deux tiers (70%) des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique et des personnes séropositives qui sont au courant de leur état, 77% ont accès au traitement. Et 82% des personnes de ce dernier groupe ont une charge virale indétectable.
Sept pays
L’Afrique orientale et australe, l’Europe centrale et occidentale, l’Amérique du Nord et l’Amérique latine sont des régions qui sont sur la bonne voie pour réaliser les ‘objectifs 90-90-90’. Sept pays y sont déjà parvenus : le Botswana, le Cambodge, le Danemark, l’Islande, Singapour, la Suède et le Royaume-Uni. D’autres pays, parmi lesquels la Belgique, sont sur le point de le faire.
Mais des critiques aussi
AVAC, l’Aids Vaccine Advocacy Coalition, une coalition internationale qui œuvre dans le domaine de la prévention du VIH, se montre quant à elle critique à l’égard du rapport. D’après l’AVAC, l’ONUSIDA se focalise trop sur l’importance d’une approche biomédicale du VIH, au détriment de la prévention primaire.
L’organisation de prévention du VIH déplore en outre que la mise en œuvre de programmes encourageant les préservatifs et la circoncision masculine prenne du retard et que la PrEP ne soit accessible que dans quelques pays.
Épidémie de VIH touche les jeunes africains
Enfin, l’AVAC attire l’attention sur l’épidémie de VIH qui touche les jeunes en Afrique subsaharienne. Dans de nombreux pays africains, on compte deux fois plus de jeunes infectés par le VIH qu’au tout début de l’épidémie.
En 2016, le nombre de cas de VIH nouvellement diagnostiqués chez les jeunes femmes africaines âgées entre 15 et 24 ans dépassait de 44 pour cent celui observé chez les hommes du même groupe d’âge. Compte tenu de l’évolution démographique, le nombre de cas de VIH diagnostiqués chez les jeunes africains continuera d’augmenter. Les stratégies actuelles en matière de prévention du VIH ne sont pas suffisamment efficaces pour endiguer l’épidémie de VIH chez les jeunes.
Lire le (communiqué de presse au sujet du) nouveau rapport de l’ONUSIDA