La déclaration et la note de politique de la nouvelle ministre de la Coopération au développement, chargée des Grandes villes, Meryame Kitir, tirent les leçons de la pandémie de COVID-19. Cette crise illustre l’importance d’avoir des secteurs publics forts, par exemple des soins de santé primaires solides, l’enseignement et la protection sociale pour traverser une épreuve de cette ampleur. Dans ce contexte, l’APD est un levier déterminant dans la perspective d’un redressement durable, peut-on lire dans la déclaration.
Une attention particulière est accordée à la lutte contre les inégalités socio-économiques et la recherche d’une égalité des genres. La ministre estime que cette dernière n’est pas seulement une obligation morale, c’est aussi un outil qui accroît l’efficacité de l’aide. La nouvelle ministre veut donc aussi systématiquement examiner l’aide selon l’angle d’une approche fondée sur les droits et renforcer l’intégration transversale du genre dans toute la coopération internationale. Dans sa note de politique, elle le formule comme suit : « L’intégration de l’égalité des genres dans la coopération gouvernementale ne peut être accessoire. Pour tous les nouveaux programmes de coopération, nous souhaitons voir de façon claire et explicite comment ils contribueront à une meilleure égalité. » La ministre souligne également l’importance de renforcer les garçons et les hommes dans une masculinité positive.
La déclaration souligne le fait que la santé et les droits sexuels et reproductifs demeurent une priorité de taille au sein de la coopération belge internationale.
Nous constatons en outre que l’élargissement de l’espace réservé à la société civile et la protection des défenseurs des droits humains sont les fers de lance de la nouvelle ministre. Ce soutien est tout particulièrement appréciable à cette époque où les droits des femmes et les droits sexuels et reproductifs sont systématiquement remis en cause dans certains pays.
La déclaration souligne le fait que la santé et les droits sexuels et reproductifs demeurent une priorité de taille au sein de la coopération belge internationale.
Nous constatons en outre que l’élargissement de l’espace réservé à la société civile et la protection des défenseurs des droits humains sont les fers de lance de la nouvelle ministre. Ce soutien est tout particulièrement appréciable à cette époque où les droits des femmes et les droits sexuels et reproductifs sont systématiquement remis en cause dans certains pays.