
La « communauté » qui œuvre depuis des années en faveur des droits sexuels et reproductifs a une grande expérience de la lutte contre cette autre pandémie qu’est le VIH. Nous pouvons en tirer des enseignements importants.
ONUSIDA a dressé une liste:
ONUSIDA a dressé une liste:
- La réponse à la crise doit dans tous les cas s’appuyer sur une approche des droits humains.
- Les groupes de population les plus vulnérables doivent être identifiés de manière non stigmatisante.
- Les efforts doivent cibler des groupes qui seraient sans cela aisément exclus des soins. Cette approche nécessite que les prestataires de soins disposent d’informations et de connaissances des besoins des groupes les plus vulnérables, tels que les femmes, les personnes vivant dans la pauvreté, les personnes atteintes de maladies, les personnes vivant dans les zones rurales, les personnes handicapées, les personnes en détention, les personnes vivant dans des bidonvilles ou d'autres établissements informels et les sans-abri.
- Dans ce contexte, il est crucial de reconnaître également que certains des groupes vulnérables de la population sont aussi des prestataires de soins (parce qu’ils soignent des membres de la famille, qu’ils pratiquent le « peer-outreach » (soutien aux pairs), etc.). Ils sont donc en première ligne face à l’épidémie. Leur sécurité et leur protection doivent dès lors être une priorité.