Le rapport sur 2019 « Adding it Up » récemment publié par l’Insititut Guttmacher fait l’inventaire des manquements des services de santé sexuelle et reproductive dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PFR-PRI). L’institut de recherche a calculé ce qu’il en coûterait pour combler l’écart.
Principaux manquements
218 millions de femmes en âge de procréer (15-49 ans) dans les PFR-PRI ont un besoin non satisfait de contraception moderne, c’est-à-dire qu’elles souhaitent éviter une grossesse, mais n’utilisent pas de méthode moderne. Près de la moitié (49 %) des grossesses enregistrées dans les PFR-PRI – 111 millions par an – sont non intentionnelles.
Des millions de femmes ne bénéficient pas de soins de santé périnataux adéquats : 50 millions de femmes passent moins de quatre visites de soins prénatales et elles sont 31 millions à ne pas accoucher dans une installation de soins. Cette situation met inutilement des femmes et des nouveau-nés en danger.
Un changement majeur
Si toutes les femmes dans les PFR-PRI qui souhaitent éviter une grossesse utilisaient des contraceptifs modernes et si toutes les femmes enceintes et leurs nouveau-nés recevaient des soins conformes aux normes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé, l’impact serait considérable :
De plus, si toutes les femmes infectées par la chlamydia ou la gonorrhée recevaient un traitement efficace et ponctuel, les cas de maladie inflammatoire pelvienne et d’infertilité causés par ces infections sexuellement transmissibles seraient éliminés.
Que faut-il pour y parvenir ?
Selon le calcul réalisé par Guttmacher, un ensemble de soins qui répondraient aux besoins de toutes les femmes en matière de contraception moderne, de soins liés à la grossesse et aux nouveau-nés et de traitement des principales IST guérissables coûterait environ 9 € par personne (c’est-à-dire, pour la population totale dans les PFR-PRI) et par an. Cela représente une augmentation des coûts actuels de 4 € environ par personne et par an.
Une dépense supplémentaire moyenne de 4 € par personne améliorerait la qualité des services dont bénéficient actuellement les femmes et permettrait à toutes les femmes d’obtenir les soins dont elles ont besoin.
Ce coût peut toutefois varier d’un pays à l’autre. Les pays à revenu faible d’Afrique subsaharienne requièrent la plus forte augmentation de ressources, soit une augmentation du montant actuel de 3 € à 13 € (par personne et par an). Les besoins de services non rencontrés dans ces pays sont les plus importants et les systèmes de santé qui prennent ces services en charge nécessitent l’expansion et l’amélioration les plus importantes.
218 millions de femmes en âge de procréer (15-49 ans) dans les PFR-PRI ont un besoin non satisfait de contraception moderne, c’est-à-dire qu’elles souhaitent éviter une grossesse, mais n’utilisent pas de méthode moderne. Près de la moitié (49 %) des grossesses enregistrées dans les PFR-PRI – 111 millions par an – sont non intentionnelles.
Des millions de femmes ne bénéficient pas de soins de santé périnataux adéquats : 50 millions de femmes passent moins de quatre visites de soins prénatales et elles sont 31 millions à ne pas accoucher dans une installation de soins. Cette situation met inutilement des femmes et des nouveau-nés en danger.
Un changement majeur
Si toutes les femmes dans les PFR-PRI qui souhaitent éviter une grossesse utilisaient des contraceptifs modernes et si toutes les femmes enceintes et leurs nouveau-nés recevaient des soins conformes aux normes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé, l’impact serait considérable :
- les grossesses non désirées diminueraient de 68 % ;
- les avortements à risques diminueraient de 72 % ;
- la mortalité maternelle diminuerait de 62 %.
De plus, si toutes les femmes infectées par la chlamydia ou la gonorrhée recevaient un traitement efficace et ponctuel, les cas de maladie inflammatoire pelvienne et d’infertilité causés par ces infections sexuellement transmissibles seraient éliminés.
Que faut-il pour y parvenir ?
Selon le calcul réalisé par Guttmacher, un ensemble de soins qui répondraient aux besoins de toutes les femmes en matière de contraception moderne, de soins liés à la grossesse et aux nouveau-nés et de traitement des principales IST guérissables coûterait environ 9 € par personne (c’est-à-dire, pour la population totale dans les PFR-PRI) et par an. Cela représente une augmentation des coûts actuels de 4 € environ par personne et par an.
Une dépense supplémentaire moyenne de 4 € par personne améliorerait la qualité des services dont bénéficient actuellement les femmes et permettrait à toutes les femmes d’obtenir les soins dont elles ont besoin.
Ce coût peut toutefois varier d’un pays à l’autre. Les pays à revenu faible d’Afrique subsaharienne requièrent la plus forte augmentation de ressources, soit une augmentation du montant actuel de 3 € à 13 € (par personne et par an). Les besoins de services non rencontrés dans ces pays sont les plus importants et les systèmes de santé qui prennent ces services en charge nécessitent l’expansion et l’amélioration les plus importantes.