Vous vous sentez solidaire de ces femmes dont le nombre ne cesse d’augmenter qui ne peuvent pas décider elles-mêmes d’avoir ou non des enfants, ni de la taille de leur famille.
Pourquoi plus de 200 millions de femmes dans les pays à faible et moyen revenu n’ont-elles pas accès à la contraception ?
Beaucoup de femmes n’ont pas la possibilité de s’adresser à un service de santé : dans certains cas, le centre de santé se trouve à plusieurs jours de marche, dans d’autres, on manque de personnel ou celui-ci n’est pas suffisamment formé ou on n’a tout simplement pas de moyens contraceptifs en stock. Les femmes jeunes qui ne sont pas mariées se heurtent aussi souvent aux stéréotypes et aux préjugés des travailleurs de la santé, surtout lorsque, selon les normes sociales ou religieuses, elles ne devraient pas (encore) être sexuellement actives. La peur de ces préjugés, mais aussi le manque de respect de la vie privée, font que certaines femmes n’osent pas se mettre en quête de contraceptifs. Sans oublier que leur coût est souvent un obstacle, surtout pour les femmes qui vivent dans la pauvreté et n’arrivent pas ou difficilement à joindre les deux bouts.
Quel est l’impact de la pandémie de coronavirus ?
À cause de la pandémie de Covid-19, le nombre de femmes à ne pas avoir accès à la contraception augmente. Le Fonds des Nations unies pour la Population FNUAP a calculé qu’un confinement de 6 mois dans les pays à faible et moyen revenu pourrait accroître de 47 millions le nombre de femmes à ne pas avoir accès à la contraception. Ce qui pourrait entraîner jusqu’à 7 millions de grossesses non planifiées supplémentaires.
À cause du confinement, des milliers de cliniques de planning familial ont été contraintes de fermer. Le personnel de la santé est affecté à des tâches en lien avec la pandémie ou est en quarantaine.
La production et l’approvisionnement de moyens contraceptifs, y compris les préservatifs, accusent des retards ou sont, à certains endroits, carrément au point mort.
Pourquoi est-il si important que les femmes aient accès aux moyens contraceptifs ?
L’accès à la contraception est d’une importance vitale pour les femmes et les enfants. Si les femmes et les couples peuvent se protéger contre les grossesses, cela signifie moins de grossesses non planifiées. Ce qui signifie aussi moins d’accouchements à risque, en particulier pour les femmes très jeunes ou justement pour les femmes plus âgées, ou encore pour les femmes chez qui les grossesses sont très rapprochées. Cela conduit aussi à moins d’avortements, lesquels sont souvent pratiqués dans des conditions peu sûres dans les pays à faible revenu et/ou les pays où c’est interdit.
300 000 femmes meurent en couches chaque année. Cela revient à 800 femmes par jour.
2,7 millions de bébés décèdent au cours de leur premier mois de vie. Répondre entièrement aux besoins en matière de contraception et de soins de maternité donnerait des résultats spectaculaires. Et non des moindres dans la mesure où cela signifierait une forte diminution de la mortalité maternelle et de la mortalité des nouveau-nés. Ce qui serait un incroyable exploit.
L’accès à la contraception permet aussi aux femmes de concilier leur désir d’enfant avec d’autres projets de vie, comme par exemple étudier ou travailler à l’extérieur. La mesure dans laquelle les femmes peuvent elles-mêmes décider d’avoir ou non des enfants ainsi que l’utilisation de contraceptifs sont dès lors les principaux indicateurs de l’émancipation des femmes.
Solidaires des femmes partout dans le monde
En cette période de Covid-19, faisons preuve d’encore plus de solidarité envers les femmes et leurs familles partout sur la planète.
#BecauseSheCounts
#TogetherAgainstCorona
Cette action sur les médias sociaux a vu le jour grâce au soutien des Parlementaires pour l’Agenda 2030, le groupe parlementaire composé de membres de la Chambre et du Sénat engagés en faveur de l'égalité des sexes, de la santé et des droits dans la coopération internationale, avec le soutien de Sensoa International.
Pourquoi plus de 200 millions de femmes dans les pays à faible et moyen revenu n’ont-elles pas accès à la contraception ?
Beaucoup de femmes n’ont pas la possibilité de s’adresser à un service de santé : dans certains cas, le centre de santé se trouve à plusieurs jours de marche, dans d’autres, on manque de personnel ou celui-ci n’est pas suffisamment formé ou on n’a tout simplement pas de moyens contraceptifs en stock. Les femmes jeunes qui ne sont pas mariées se heurtent aussi souvent aux stéréotypes et aux préjugés des travailleurs de la santé, surtout lorsque, selon les normes sociales ou religieuses, elles ne devraient pas (encore) être sexuellement actives. La peur de ces préjugés, mais aussi le manque de respect de la vie privée, font que certaines femmes n’osent pas se mettre en quête de contraceptifs. Sans oublier que leur coût est souvent un obstacle, surtout pour les femmes qui vivent dans la pauvreté et n’arrivent pas ou difficilement à joindre les deux bouts.
Quel est l’impact de la pandémie de coronavirus ?
À cause de la pandémie de Covid-19, le nombre de femmes à ne pas avoir accès à la contraception augmente. Le Fonds des Nations unies pour la Population FNUAP a calculé qu’un confinement de 6 mois dans les pays à faible et moyen revenu pourrait accroître de 47 millions le nombre de femmes à ne pas avoir accès à la contraception. Ce qui pourrait entraîner jusqu’à 7 millions de grossesses non planifiées supplémentaires.
À cause du confinement, des milliers de cliniques de planning familial ont été contraintes de fermer. Le personnel de la santé est affecté à des tâches en lien avec la pandémie ou est en quarantaine.
La production et l’approvisionnement de moyens contraceptifs, y compris les préservatifs, accusent des retards ou sont, à certains endroits, carrément au point mort.
Pourquoi est-il si important que les femmes aient accès aux moyens contraceptifs ?
L’accès à la contraception est d’une importance vitale pour les femmes et les enfants. Si les femmes et les couples peuvent se protéger contre les grossesses, cela signifie moins de grossesses non planifiées. Ce qui signifie aussi moins d’accouchements à risque, en particulier pour les femmes très jeunes ou justement pour les femmes plus âgées, ou encore pour les femmes chez qui les grossesses sont très rapprochées. Cela conduit aussi à moins d’avortements, lesquels sont souvent pratiqués dans des conditions peu sûres dans les pays à faible revenu et/ou les pays où c’est interdit.
300 000 femmes meurent en couches chaque année. Cela revient à 800 femmes par jour.
2,7 millions de bébés décèdent au cours de leur premier mois de vie. Répondre entièrement aux besoins en matière de contraception et de soins de maternité donnerait des résultats spectaculaires. Et non des moindres dans la mesure où cela signifierait une forte diminution de la mortalité maternelle et de la mortalité des nouveau-nés. Ce qui serait un incroyable exploit.
L’accès à la contraception permet aussi aux femmes de concilier leur désir d’enfant avec d’autres projets de vie, comme par exemple étudier ou travailler à l’extérieur. La mesure dans laquelle les femmes peuvent elles-mêmes décider d’avoir ou non des enfants ainsi que l’utilisation de contraceptifs sont dès lors les principaux indicateurs de l’émancipation des femmes.
Solidaires des femmes partout dans le monde
En cette période de Covid-19, faisons preuve d’encore plus de solidarité envers les femmes et leurs familles partout sur la planète.
#BecauseSheCounts
#TogetherAgainstCorona
Cette action sur les médias sociaux a vu le jour grâce au soutien des Parlementaires pour l’Agenda 2030, le groupe parlementaire composé de membres de la Chambre et du Sénat engagés en faveur de l'égalité des sexes, de la santé et des droits dans la coopération internationale, avec le soutien de Sensoa International.