La Commission européenne a proposé des règles pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.
La Commission veut intégrer des normes minimales dans la législation européenne pour :
La Commission veut intégrer des normes minimales dans la législation européenne pour :
- ériger en infractions pénales le viol sur la base du défaut de consentement, les mutilations génitales féminines et la cyberviolence ;
- renforcer les procédures de signalement sûres et améliorer l’évaluation des risques ;
- garantir la vie privée des victimes dans les procédures judiciaires et le droit à une indemnisation ;
- aider les victimes par des permanences téléphoniques et des centres d’aide d’urgence pour les victimes de viol.

La Commission européenne propose également d’imposer la collecte de données dans l’ensemble de l’UE afin de remédier à l’absence de données européennes concernant l’ampleur du problème. La proposition prévoit également une aide ciblée pour les groupes ayant des besoins spécifiques ou les groupes à risque, notamment les femmes qui fuient des conflits armés.
Sensoa et IPPF EN se félicitent de cette nouvelle proposition. La reconnaissance de la nécessité d’une éducation sexuelle comme instrument essentiel de la prévention de la violence notamment est un progrès. La directive confirme l’importance de la formation relationnelle et sexuelle dans la lutte contre les stéréotypes de genre nuisibles et le renforcement des compétences socio-émotionnelles dont les jeunes ont besoin pour pouvoir développer des relations saines et respectueuses.
La directive n’accorde cependant pas une attention suffisante à l’accès à des soins de santé pour les victimes. Les services de santé sexuelle et reproductive (SSR) tels que l’accès à une prophylaxie postérieure à l’exposition afin de prévenir une infection par le VIH ou à un avortement sans risque vital ne sont pas cités parmi les soins de santé essentiels auxquels les victimes/les victimes de violence sexuelle doivent pouvoir avoir accès. L’UE doit par ailleurs suivre une approche inclusive et intersectionnelle pour protéger la sécurité de tous les Européens, indépendamment de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre et de l’expression de celui-ci et de leurs caractéristiques sexuelles.
Le Parlement européen et les États membres vont à présent mener des négociations sur la proposition afin d’aboutir à un texte définitif. Vous pouvez lire la réaction complète de l'IPPF EN (en anglais) ici.
Sensoa et IPPF EN se félicitent de cette nouvelle proposition. La reconnaissance de la nécessité d’une éducation sexuelle comme instrument essentiel de la prévention de la violence notamment est un progrès. La directive confirme l’importance de la formation relationnelle et sexuelle dans la lutte contre les stéréotypes de genre nuisibles et le renforcement des compétences socio-émotionnelles dont les jeunes ont besoin pour pouvoir développer des relations saines et respectueuses.
La directive n’accorde cependant pas une attention suffisante à l’accès à des soins de santé pour les victimes. Les services de santé sexuelle et reproductive (SSR) tels que l’accès à une prophylaxie postérieure à l’exposition afin de prévenir une infection par le VIH ou à un avortement sans risque vital ne sont pas cités parmi les soins de santé essentiels auxquels les victimes/les victimes de violence sexuelle doivent pouvoir avoir accès. L’UE doit par ailleurs suivre une approche inclusive et intersectionnelle pour protéger la sécurité de tous les Européens, indépendamment de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre et de l’expression de celui-ci et de leurs caractéristiques sexuelles.
Le Parlement européen et les États membres vont à présent mener des négociations sur la proposition afin d’aboutir à un texte définitif. Vous pouvez lire la réaction complète de l'IPPF EN (en anglais) ici.