Les mouvements anti-genre se multiplient en Europe et ailleurs, remettant purement et simplement en question l’égalité entre hommes et femmes, s’opposant aux droits sexuels et reproductifs des femmes, ainsi qu’aux minorités sexuelles et à l’accès des jeunes à l’information et à l’éducation sur la sexualité. La riposte actuelle à la Covid-19 a donné à ces groupes professionnellement organisés de nouvelles occasions de renforcer leurs programmes.
Le Groupe parlementaire multipartite belge, “Parlementaires pour l’Agenda 2030”, a organisé un webinaire afin de mieux comprendre ces mouvements interconnectés à l’échelle mondiale. L’expert Dr David Paternotte (ULB) a expliqué comment ces mouvements ont repris leurs idées au sujet de la dignité humaine, du droit à la vie et de la liberté de culte, en les faisant paraître modernes et nouvelles, en les reformulant en langage des droits humains, et en essayant au bout du compte de changer la signification des concepts relatifs aux droits humains.
Neil Datta, secrétaire de l’EPF, a expliqué comment ces mouvements anti-genre sont entrés dans la sphère politique, où ils ont fini par s’organiser de manière très professionnelle, grâce aux partis d’extrême droite qui ont adopté ouvertement leurs idées anti-genre.
Dr Gabriela Rondon, co-directrice de l’Anis, Institute of Bioethics à Brasilia, a expliqué comment, au Brésil, une vague de populisme extrémiste mobilise la désinformation, en faisant proliférer des discours anti-genre et anti-santé publique. Compte tenu de la pandémie de COVID-19, dans beaucoup de pays, les arguments ne manquent pas pour demander le financement public des soins de santé, mais pas au Brésil. Le président du Brésil Bolsonera a fait passer un message de méfiance à propos de l’OMS et de la Chine aux Brésiliens, plaçant la lutte contre la Covid-19 dans un discours mondialiste et autoritaire, ce qui a laissé beaucoup de Brésiliens sans réel moyen de combattre le Coronavirus, faisant ainsi du Brésil le deuxième pays à être le plus durement touché au monde.
Neil Datta, secrétaire de l’EPF, a expliqué comment ces mouvements anti-genre sont entrés dans la sphère politique, où ils ont fini par s’organiser de manière très professionnelle, grâce aux partis d’extrême droite qui ont adopté ouvertement leurs idées anti-genre.
Dr Gabriela Rondon, co-directrice de l’Anis, Institute of Bioethics à Brasilia, a expliqué comment, au Brésil, une vague de populisme extrémiste mobilise la désinformation, en faisant proliférer des discours anti-genre et anti-santé publique. Compte tenu de la pandémie de COVID-19, dans beaucoup de pays, les arguments ne manquent pas pour demander le financement public des soins de santé, mais pas au Brésil. Le président du Brésil Bolsonera a fait passer un message de méfiance à propos de l’OMS et de la Chine aux Brésiliens, plaçant la lutte contre la Covid-19 dans un discours mondialiste et autoritaire, ce qui a laissé beaucoup de Brésiliens sans réel moyen de combattre le Coronavirus, faisant ainsi du Brésil le deuxième pays à être le plus durement touché au monde.