
Neil Datta, secrétaire de l’EPF, a expliqué comment ces mouvements anti-genre sont entrés dans la sphère politique, où ils ont fini par s’organiser de manière très professionnelle, grâce aux partis d’extrême droite qui ont adopté ouvertement leurs idées anti-genre.
Dr Gabriela Rondon, co-directrice de l’Anis, Institute of Bioethics à Brasilia, a expliqué comment, au Brésil, une vague de populisme extrémiste mobilise la désinformation, en faisant proliférer des discours anti-genre et anti-santé publique. Compte tenu de la pandémie de COVID-19, dans beaucoup de pays, les arguments ne manquent pas pour demander le financement public des soins de santé, mais pas au Brésil. Le président du Brésil Bolsonera a fait passer un message de méfiance à propos de l’OMS et de la Chine aux Brésiliens, plaçant la lutte contre la Covid-19 dans un discours mondialiste et autoritaire, ce qui a laissé beaucoup de Brésiliens sans réel moyen de combattre le Coronavirus, faisant ainsi du Brésil le deuxième pays à être le plus durement touché au monde.