
« Dans bien des domaines, elle n’a effectivement jamais rien décidé. Alors, lui dire qu’elle peut décider SANS lui donner les bases sur lesquelles s’appuyer pour le faire serait, au mieux, naïf et, au pire, irresponsable. On ne peut pas donner des espoirs d’autonomie et de pouvoir d’action sans jeter les fondements pour que cela se concrétise. » Le message de Lina Abirafeh, directrice de l’Institut d’études des femmes dans le monde arabe à l’Université libano-américaine de Beyrouth et ardente défenseuse du mouvement “She Decides” était clair. Abirafeh a prononcé l’allocution principale lors de l’événement anniversaire “She Decides” organisé au Parlement belge, qui visait à répondre à la question « Pourra-t-elle décider en temps de crise », en se concentrant sur l’accès des femmes et des filles aux SDSR lors des crises humanitaires.