Surpopulation
L’un des mythes récurrents est que la surpopulation alimente les changements climatiques, de sorte qu’il faut réduire le nombre d’enfants dans les pays dont les taux de fertilité sont élevés. Les femmes de ces pays sont pourtant celles qui contribuent le moins aux émissions mondiales et qui sont le plus impactées par les conséquences des changements climatiques. La lutte contre les changements climatiques nécessite une révision de la production et de la consommation par les pays ayant les plus faibles taux de fertilité, mais qui sont les principaux pollueurs.
Faible taux de natalité et vieillissement
De faibles taux de natalité ne sont pas responsables du vieillissement de la population. Les humains vivent simplement plus longtemps et en meilleure santé. Nous devons trouver des réponses par l’augmentation de la productivité et de la parité hommes-femmes et comprendre que la migration peut faire partie de la solution, explique le rapport. Nous devons également soutenir ceux qui souhaitent fonder une famille en investissant dans les soins de santé sexuelle et reproductive, la garde d’enfants et une éducation de qualité.
C’est une question de choix, pas de population
Selon le rapport, nous devons nous demander si chacun peut faire des choix en matière de sa santé sexuelle et reproductive. 44 % des femmes en couple sont dans l’incapacité de prendre des décisions personnelles en matière de soins de santé, de relations sexuelles ou de contraception. La conséquence de cette situation est que près de la moitié de toutes les grossesses ne sont pas planifiées, ce qui abroge le droit humain fondamental des femmes de décider librement et de façon responsable du nombre d’enfants qu’elles ont et à quel intervalle.