
La pandémie de COVID-19 ne doit pas être une excuse pour détourner les investissements du VIH23/6/2020
![]() Les progrès réalisés en matière de prévention de la transmission mère-enfant du VIH pourraient être réduits à néant, avec une augmentation des nouvelles infections par le VIH chez les enfants pouvant aller jusqu’à 162 %, ce qui nous ramènerait à la situation de 2008 en matière de décès liés au sida.
![]() Cette année, la Belgique présidera le groupe ONUSIDA avec le Portugal, le Luxembourg et les Pays-Bas au sein du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA, le conseil chargé de la gestion et de la gouvernance du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. Le CCP de l‘ONUSIDA définit les grandes politiques et priorités de l’ONUSIDA et décide de la planification et l’exécution du Programme commun de l’organisation. Les défis examinés au sein du Conseil consisteront entre-autres à déterminer comment maintenir l’appui international en faveur de la lutte contre le VIH, mais peuvent également inclure des discussions sur l’impact des politiques des grands pays donateurs sur la lutte contre le VIH/sida ; on n’a qu’à penser ici à l’effet négatif du rétablissement, par les États-Unis, de la politique de Mexico (la Règle du Bâillon mondial) sur la fourniture de services intégrés en matière de SDSR et de VIH dans les pays du Sud. ![]() D’après un nouveau rapport publié par l’ONUSIDA, le monde progresse dans la réalisation de l’agenda 90-90-90. Cet agenda international voudrait que d’ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH ; que 90 % de ces personnes diagnostiquées aient accès au traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable. |
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June 2019
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