Le manque d’informations, la désinformation, les mythes à propos du sexe et de la contraception, un accès limité voire inexistant à la contraception, mais aussi l’absence de dialogue entre partenaires au sujet de l’utilisation de la contraception et de la grossesse font que beaucoup de (jeunes) femmes vivent une grossesse non planifiée. Ces défis font que pour beaucoup de femmes partout dans le monde, l’un des choix les plus fondamentaux, à savoir être enceinte ou pas, n’est en aucun cas un choix libre et informé. Ces données sont au cœur du rapport sur l’État de la population mondiale 2022 du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
Qu’obtient-on quand on fait s’asseoir ensemble de jeunes Anversois et de jeunes Palestiniens ? Un mélange de curiosité, de reconnaissance et d’appréhension. Avec Sensoa, c’est ce dont nous avons été témoins. Les 22 et 23 septembre derniers, Sensoa avait en effet organisé un échange avec l’UNFPA en Palestine à l’attention des jeunes scolarisés provenant de 15 écoles palestiniennes différentes de Jérusalem et une classe d’élèves de 6ème secondaire de l’Athénée royal d’Anvers. Les jeunes ont parlé de leur vie pendant les périodes de confinement, un sujet que l’on peut résumer par “Ma vie s’est arrêtée” ; leurs attentes en ce qui concerne le mariage et les relations, que l’on peut synthétiser par “L’amour” et “Passer du temps ensemble”, ont été un autre sujet très populaire, mais ils ont aussi échangé leurs points de vue concernant le genre et les situations de comportements sexuels transgressifs. Les parlementaires pour l’Agenda 2030 et l’UNFPA Bruxelles ont animé ensemble la cérémonie du lancement belge du rapport sur l’État de la population mondiale 2021 de l’UNFPA qui porte le titre éloquent de « Mon corps m’appartient / My Body is My Own ». L’UNFPA a présenté son rapport qui explique ce qu’est l’autonomie corporelle, comment nous pouvons la mesurer et pose la question de savoir comment nous pouvons réaliser l’autonomie corporelle pour toutes et tous. En 2021, le gouvernement britannique prendra des mesures afin de réduire davantage son budget d’aide, le faisant ainsi passer de 0,7 % du revenu national brut (RNB) à 0,5 %. Une analyse du financement estimé entre 2019 et 2022, comparativement à 2015 – 2018, révèle que les programmes axés sur l’égalité des sexes sont durement touchés, et que les femmes et les filles souffriront de manière disproportionnée de la réduction des ressources allouées aux secteurs essentiels. Le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) a expliqué que ces changements sont la conséquence des répercussions de la COVID-19 sur les finances publiques. Les Parlementaires pour l'Agenda 2030 et l'UNFPA ont lancé conjointement le rapport sur l'état de la population mondiale 2020 en Belgique par le biais d'un webinaire interactif en ligne. Parmi les orateurs invités au lancement figuraient la nouvelle ministre de la Coopération au développement, Meryame Kitir, la directrice de Plan International Niger Ramatou Kane et la codirectrice du GAMS en Belgique, Stephanie Florquin, ainsi que des représentants de la Direction générale Coopération au développement. La directrice de l'UNFPA à Bruxelles, Sietske Steneker, a présenté le rapport, intitulé à juste titre "Contre ma volonté", traitant des pratiques néfastes à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Parmi les pratiques néfastes figurent les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants et la préférence pour les garçons. Toutes ces pratiques sont exacerbées par la pandémie de COVID-19 et le nombre absolu de filles qui y sont soumises continue d'augmenter, même après des décennies de travail acharné par les défenseurs et les organisations de terrain. Dans le cadre du Sommet de Nairobi sur la CIPD, du 12, 13 et 14 novembre, les Parlementaires pour l’Agenda 2030, un groupe composé de parlementaires belges issus de tous les partis politiques, ont organisé au Sénat belge un séminaire consacré aux 25 ans du Programme d’action de la CIPD. Les 25 ans de la CIPD, où en sommes-nous ? Sietske Steneker, directrice de l’UNFPA à Bruxelles, a donné aux parlementaires un aperçu, d’une part, des succès obtenus, mais d’autre part aussi, des objectifs du Programme d’action de la CIPD encore à atteindre. Au cours des 25 dernières années, la mortalité maternelle a chuté de 40%, le nombre de grossesses chez les adolescentes a diminué d’un tiers, celui des mariages précoces d’un quart, et plus de femmes ont eu accès à la planification familiale. Mais les progrès sont toutefois lents et inégaux. C’est ainsi qu’en Afrique subsaharienne, la mortalité maternelle demeure un énorme défi. Au niveau mondial, seulement 50% de toutes les femmes ont le droit de recourir à la planification familiale. Les obstacles sont nombreux. On n’a qu’à penser aux coûts à débourser, à la mentalité des prestataires de soins et, surtout, aux inégalités persistantes entre hommes et femmes. “La Belgique est déterminée à construire un monde dans lequel personne, aucun enfant, aucun jeune, aucune femme ni aucune fille ne soient laissés pour compte.” Tels étaient les derniers mots par lesquels la Belgique a réaffirmé son ferme soutien à la mise en œuvre intégrale du Programme d’action de la CIPD adopté au Caire, lors de la 52ème session de la CPD, qui s’est tenue du 1er au 5 avril 2019. Les États membres de l’ONU réaffirment leur engagement à l’égard du Programme d’action de la CIPD11/4/2019
Le 1er avril dernier, la Commission de la population et du développement des Nations Unies a adopté à l’unanimité une déclaration politique réaffirmant l’importance du Programme d’action de la CIPD. L’année 2019 marque le 25ème anniversaire de l’adoption du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement par 179 États membres de l’ONU, au Caire, en Égypte en 1994.
Le pouvoir et la liberté de choisir. C’est le thème central du rapport annuel sur l’État de la population mondiale 2018 que l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la Population, a publié le 17 octobre dernier. Les individus et les couples doivent pouvoir choisir s’ils veulent avoir des enfants, mais aussi quand et combien ils souhaitent en avoir. Cela paraît simple, mais cela ne l’est pas. Les droits reproductifs sont bafoués lorsque les services de santé ne parviennent pas à fournir les soins ou moyens essentiels, comme la contraception, ou lorsque les femmes et les jeunes n’ont pas accès à l’information sur les relations et la sexualité. Dans ces cas-là, il devient difficile d’éviter des grossesses non planifiées. Les États membres de l’ONU ne réussissent pas à trouver un compromis sur les migrations et les SDSR2/5/2018
Les États membres de l’ONU ne sont pas parvenus à s’entendre sur une résolution concernant les Villes durables, la Mobilité humaine et les Migrations internationales, le principal thème de la 51ème Commission de la population et du développement, qui s’était déroulée du 9 au 13 avril dernier. C’est la troisième fois au cours des quatre dernières années que la CPD n’adopte pas de conclusions concertées. |